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Actualités - CHRONOLOGIE

Yougoslavie Le face-à-face Milosévic : opposition paralyse la Serbie

Le dernier appel de l’Assemblée des évêques maronites du 20 septembre dernier concernant la présence syrienne au Liban ainsi que la question de l’abolition du confessionnalisme politique ont été au centre des concertations, hier, à Bkerké où le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a reçu dans la matinée l’ancien Premier ministre Omar Karamé et Mme Nayla Moawad, député de Zghorta, qui étaient accompagnés de MM. Samir Frangié et Sami Minkara. Le patriarche maronite a également conféré avec les députés élus Fouad el-Saad et Nazem Khoury. À sa sortie de Bkerké, M. Karamé a mis l’accent sur l’importance du dialogue et de la compréhension mutuelle, seule voie susceptible d’aboutir, selon lui, à l’unité nationale. Commentant le communiqué de l’Assemblée des prélats maronites, M. Karamé a déclaré que «le dialogue est le seul moyen de régler ces problèmes». «Le président de la République, a souligné M. Karamé, a déclaré que la présence syrienne est légale et provisoire. Compte tenu de la situation délicate présente, je souhaite que ces problèmes soient traités avec les autorités officielles, notamment avec le président de la République à qui nous demandons de choisir le moment opportun pour convoquer un congrès national en vue d’un dialogue interne». Et d’ajouter : «J’ai écouté avec une grande satisfaction le patriarche souligner que la prise de position qu’il a adoptée a été dictée par un sentiment de fraternité et de respect pour la Syrie et son armée. Le patriarche est ouvert à tout dialogue sur ce plan». En réponse à une question, M. Karamé a souligné qu’il n’était pas disposé à retirer sa plainte contre le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, dans l’affaire de l’assassinat de Rachid Karamé. En conclusion, l’ancien Premier ministre a déclaré que l’abolition du confessionnalisme politique ne pouvait pas être improvisée et avait besoin d’un plan d’action à long terme. Par ailleurs, le député élu Fouad el-Saad a déploré, à sa sortie de Bkerké, la campagne menée contre l’appel du 20 septembre. «Le Liban est soucieux de sauvegarder les libertés publiques, a notamment déclaré M. Saad. De ce fait, Bkerké, comme toute autre fraction, a le droit de donner son point de vue au sujet des problèmes cruciaux qui se posent au pays. À notre avis, ce n’est pas un crime si le communiqué (de Bkerké) critique certains aspects des relations libano-syriennes, d’autant que ce document a évoqué beaucoup de points positifs sur le plan des relations entre les deux pays». Pour sa part, M. Nazem Khoury a déclaré qu’il avait tenu à rencontrer le patriarche maronite pour exprimer son appui au communiqué de l’Assemblée des évêques maronites. «Les prises de position de Bkerké revêtent un caractère national et nullement sectaire, a notamment déclaré M. Khoury. Les points soulevés dans le communiqué constituent un document de travail en vue d’un dialogue. Bkerké n’a jamais soulevé une revendication à caractère maronite ou chrétien». En conclusion, M. Khoury a souligné la nécessité de soutenir le président de la République dans les circonstances présentes.
Le dernier appel de l’Assemblée des évêques maronites du 20 septembre dernier concernant la présence syrienne au Liban ainsi que la question de l’abolition du confessionnalisme politique ont été au centre des concertations, hier, à Bkerké où le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a reçu dans la matinée l’ancien Premier ministre Omar Karamé et Mme Nayla...