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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Processus de paix Assad : c'est à Israël de se décider

Le Courant national libre (aouniste) a répondu hier soir aux propos que le président Bachar el-Assad a tenus au Caire au sujet du Liban. Le chef de l’État syrien a notamment déclaré que les relations libano-syriennes étaient des relations d’État à État. Le communiqué du CNL souligne à ce sujet : «En principe et dans la forme, le président Assad a raison pour peu qu’il s’agisse de deux États jouissant d’une libre décision. En réalité, la décision nationale libanaise est complètement assujettie. De fait, toutes les institutions libanaises – présidence de la République, gouvernement et Parlement – ont leur volonté hypothéquée. Par conséquent, elles ne peuvent en aucun cas prendre la décision d’examiner le retrait de l’armée syrienne du Liban ou même de procéder à une réévaluation des relations libano-syriennes». «Du reste, poursuit le CNL, comment une autorité et un gouvernement qui doivent leur existence à Damas peuvent-ils réclamer le départ des troupes syriennes ?» Selon le CNL, «la décision de corriger le déséquilibre» au niveau de ces relations revient donc nécessairement à Damas. «La balle est aujourd’hui dans le camp syrien, et seul le président Bachar el-Assad peut dire : la Syrie est un État, le Liban aussi ; la Syrie en Syrie et le Liban au Liban». Se défendant de toute attitude agressive à l’égard de la présence syrienne, le courant aouniste a estimé que la demande du retrait «ne doit pas être interprétée comme étant dirigée contre l’armée syrienne». Le départ de ces troupes constitue au contraire, à ses yeux, «le seul prélude valable à l’établissement d’excellentes relations entre les deux pays, sur base du respect mutuel et de la préservation des intérêts communs». Et d’affirmer en conclusion qu’«en recouvrant sa souveraineté, sa liberté de décision et son indépendance, le Liban ne serait pas en train de défier la Syrie».
Le Courant national libre (aouniste) a répondu hier soir aux propos que le président Bachar el-Assad a tenus au Caire au sujet du Liban. Le chef de l’État syrien a notamment déclaré que les relations libano-syriennes étaient des relations d’État à État. Le communiqué du CNL souligne à ce sujet : «En principe et dans la forme, le président Assad a raison pour peu...