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Actualités - CHRONOLOGIE

Musique Ouverture de la saison musicale à l'Assembly Hall (photos)

«Que sont mes amis devenus», se demandait le pauvre Rutebeuf dans un poème célèbre. Évidemment, ce poète pouvait se poser la question : au Moyen Âge les moyens de communications n’étaient pas ceux de nos jours, les avis de recherches aussi. Dame la télé n’existait pas. Les gens étaient peut-être mal informés mais pas plus malheureux, à ce que je sache ! Si à l’instar de Rutebeuf – toute similitude s’arrêtant là – je me pose la même question, c’est qu’il faudra bien que quelqu’un me dise ce que sont devenus Ghazi et Ricardo, entre autres, l’amitié n’étant pas prise en compte. Vous ne m’apprendrez rien en me disant que le premier continue de produire Mini Studio et que le second signe son bouquin de souvenirs un peu partout où sévit la jet-set. D’accord. Mais moi, j’aimais bien le Toc Toc Show du premier, remplacé par un Beirut ya Beyrouth dont je n’avais pas saisi la nécessité. Quant à Ricardo, son numéro de charme à l’antenne m’amusait ! Le voilà devenu écrivain. Cela ne m’étonne pas : il a une formation poussée de journaliste. J’espère cependant, pour lui, que son bouquin ne va pas rejoindre sur les étagères des libraires la compilation de gags de S. L. Chi : ici aussi, on se pique de littérature. La rentrée pointe. Vont-ils se pointer ? Je me demande aussi ce qu’est devenue Jinane Mallat et son coéquipier. Eux aussi sont inscrits aux abonnés absents, et c’est dommage. Je me souviens de l’énergie avec laquelle Jinane avait défendu «son» canal 33. L’année de la francophonie pointant à l’horizon de l’an 2001, verra-t-elle le retour de Jinane «d’Arc» ? Ils et elle me manquent. À quoi tient la notion de bonheur, me direz-vous. Je répondrai par le désormais classique : «Chacun prend son bonheur où il le trouve !». Dans le désert de la télévision, les oasis sont rares. P. S. : Mes chers amis (sans les points d’interrogation) film de Mario Monicelli avec Philippe Noiret, Ugo Tognazzi.
«Que sont mes amis devenus», se demandait le pauvre Rutebeuf dans un poème célèbre. Évidemment, ce poète pouvait se poser la question : au Moyen Âge les moyens de communications n’étaient pas ceux de nos jours, les avis de recherches aussi. Dame la télé n’existait pas. Les gens étaient peut-être mal informés mais pas plus malheureux, à ce que je sache ! Si à...