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Actualités - CHRONOLOGIE

Examens - Les dates de la nouvelle session fixées Une troisième chance pour les candidats aux bac et brevet

Dans L’Atelier de Valérie, à Kfarhabab, l’art se conjugue en miniature. Depuis une dizaine d’années, la maîtresse des lieux Valérie Tamraz Ismaël y crée des mini-vitrines. Des boîtes à trésor, de toutes tailles, qui renferment des thèmes divers, toujours gais, en pâte à modeler, pâte à sel, bois, tissu, graines alimentaires (haricots, lentilles) et autres matériaux, tous naturels. De mère italienne, mère de trois enfants, Valérie a installé son atelier dans celui de son mari qui est encadreur. Ce dernier l’aide d’ailleurs dans son travail, puisqu’il s’occupe de l’«emballage» des œuvres de son épouse. Une cuisine, une chambre d’enfant, une ferme, une cabane en bord de mer…Valérie exécute rarement des commandes. Ce qu’elle aime, c’est laisser voguer son imagination. «Je n’hésite pas non plus à copier un dessin qui me plaît», précise-t-elle. Tous les éléments, tous les objets qu’on peut voir dans les vitrines sont créés par elle. Rien n’est acheté. Ces petits pots et bocaux sur cette étagère de cuisine ; ces moutons dans un champ ; ces fruits sur cet arbre… «Plus c’est petit, plus c’est difficile à faire et plus il faut se concentrer pour réussir les détails». Certaines pièces demandent une heure et demie de travail, d’autres jusqu’à deux ou trois jours. Côté couleurs, elle invente des mélanges à partir de pâtes à modeler colorées ou peint elle-même la pâte à sel. «On obtient deux résultats très différents, selon qu’on peigne la pâte avant ou après la cuisson», indique-t-elle. L’une est brillante, l’autre mate. Toutefois, Valérie Ismaël regrette de ne pas voir ses vitrines se vendre comme des petits pains. «Les gens préfèrent acheter quelque chose d’utile ; ils trouvent aussi que c’est cher (à partir de 35 000 LL). Or, ils ne se rendent pas compte du temps que cela nécessite, sans parler de l’idée ; finalement, c’est comme une toile». Cet été, dans son jardin, elle a donné des cours de mini-vitrines et de peinture sur porcelaine et sur tissu à des enfants de 5 à 14 ans. Ce qui l’intéresserait davantage serait d’avoir des adultes pour «élèves», des dames qui viendraient les avant-midi. Dans sa maison, attenante à l’atelier, Valérie a mis une touche de couleur sur plusieurs meubles. Un brin de poésie, en fleurs et motifs arc-en-ciel. Elle s’est également lancée dans un projet original : les boîtes-souvenirs. Dans des cadres vitrés fabriqués par son mari, elle dispose joliment des objets que le client aimerait conserver. Couronne et jarretière de mariée ; robe, chausson et chapeau de baptême, etc. Il lui arrive aussi d’inventer de petits bibelots-souvenirs, à l’occasion d’une naissance. Des bébés, des lapins ou des poupées en pâte à sel, auxquels elle colle une gaze qu’elle remplit de dragées. L’Atelier de Valérie est ouvert tous les jours. Kfarhabab, zone verte, rue V3, immeuble 13. Tél. : 03/580356.
Dans L’Atelier de Valérie, à Kfarhabab, l’art se conjugue en miniature. Depuis une dizaine d’années, la maîtresse des lieux Valérie Tamraz Ismaël y crée des mini-vitrines. Des boîtes à trésor, de toutes tailles, qui renferment des thèmes divers, toujours gais, en pâte à modeler, pâte à sel, bois, tissu, graines alimentaires (haricots, lentilles) et autres...