Joumblatt prend la défense de Bkerké

Le Mouvement social a été fondé en 1961, à l’initiative de Mgr Grégoire Haddad, par un groupe de Libanais de toutes confessions. Contribuant au développement humain et social des plus défavorisés, l’association est reconnue d’utilité publique en 1963 et en 1979. De 1961 à 1974, les volontaires du Mouvement social mènent des campagnes de vaccination, d’éducation ou de reconstruction, dans les zones rurales les plus défavorisées. Parallèlement, le Centre de réhabilitation des enfants de la rue, le développement de l’habitat, la pharmacie centrale et plusieurs autres projets voient le jour, alors que 60 dispensaires sont ouverts en collaboration avec l’Office du développement social (ODS). La guerre modifie les priorités de la population et le fonctionnement du Mouvement social. Elle fait passer au deuxième plan l’impératif du développement et donne la priorité à l’urgence. Et malgré la dispersion de ses effectifs humains et le fractionnement de son réseau de bénévoles, le Mouvement social trouve des solutions de rechange et crée vers la fin des années soixante-dix une douzaine de centres de développement dans les régions les plus défavorisées, pour répondre aux besoins de la population. Développant ses relations avec les ONG internationales et les organismes onusiens, le Mouvement social tisse des liens de collaboration avec les ONG libanaises au niveau d’actions comme l’hygiène scolaire, la subvention du médicament et la reconstruction des maisons détruites. Depuis l’année 1991, le Mouvement social se voit confronté à la réalité de l’après-guerre et entreprend une action d’intégration socio-économique des plus exclus, principalement au niveau des jeunes en difficulté et de la population féminine rurale. Cette intégration se fait par le biais de formations professionnelles adaptées aux besoins du marché de l’emploi, assurées par les volontaires et les travailleurs sociaux du Mouvement social.