Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud Un mécanisme pour le retour des réfugiés (photos)

Le ministre de l’Éducation Mohammed Youssef Beydoun a affirmé samedi que la question des attestations de radiation, nécessaires pour les parents désirant transférer leurs enfants du privé au public, était «épineuse» et qu’elle était inscrite à l’ordre du jour du Conseil des ministres. Au cours d’une réunion élargie en présence du directeur général du ministère de l’Education nationale Mtanios Halabi, M. Beydoun a indiqué qu’il avait présenté un rapport concernant ce problème au Conseil des ministres, lequel l’avait transmis au ministre de la Réforme administrative Hassan Chalak. Il a également précisé que «la question n’avait toujours pas été débattue en Conseil des ministres». Le ministre de l’Éducation a par ailleurs annoncé hier les dates de la troisième session exceptionnelle du baccalauréat et du brevet, organisée cette année par le ministère en raison du nombre considérable d’échecs. Ces épreuves se dérouleront les vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 novembre pour le brevet, a précisé M. Beydoun, et les vendredi 17, samedi 18 et dimanche 19 novembre pour les trois sections du baccalauréat. «Nous avons avancé autant que possible la date des examens pour laisser aux élèves le temps de faire leurs révisions et ne pas leur ôter la chance de s’inscrire dans les universités en cas de succès», a-t-il souligné. Il a précisé que des contacts seraient établis avec l’Université libanaise et les autres universités pour régler cette question. «Il en est de même en ce qui concerne les candidats au brevet qui vont présenter la deuxième session : nous allons prendre les dispositions nécessaires pour ne pas leur faire perdre une année scolaire», a-t-il poursuivi, mettant l’accent sur le fait que l’affaire devait faire l’objet «d’études approfondies». Concernant l’ouverture de classes «spéciales» aux candidats malheureux aux trois sessions du baccalauréat qui suivaient l’ancien programme et les éventuelles difficultés que ces élèves rencontreraient en redoublant suivant le nouveau programme appliqué cette année, M. Beydoun a été catégorique. «Il n’y aura pas de nouvelles classes pour les candidats ayant échoué», a-t-il affirmé. «Nous avions proposé cela au Conseil des ministres, mais il a préféré donner une troisième chance aux élèves», a-t-il poursuivi. «L’élève qui ne réussit pas au bout d’une troisième session ne possède pas les capacités intellectuelles requises et échouerait même avec une dixième session», a-t-il estimé. «Les candidats malheureux devraient se tourner vers l’enseignement technique. Nous avons grand besoin d’une main-d’œuvre qualifiée», a-t-il ajouté. M. Beydoun a en outre évoqué la question des frais d’écolage dans les établissements publics dont les parents ont été dispensés cette année. Le ministre de l’Éducation a indiqué que le Haut comité de secours réglerait un montant compensatoire aux écoles publiques. Il a enfin rappelé aux responsables des écoles publiques qu’ils devaient accepter toutes les demandes d’inscription même si les places ne sont pas disponibles, sous peine de se voir sanctionnés.
Le ministre de l’Éducation Mohammed Youssef Beydoun a affirmé samedi que la question des attestations de radiation, nécessaires pour les parents désirant transférer leurs enfants du privé au public, était «épineuse» et qu’elle était inscrite à l’ordre du jour du Conseil des ministres. Au cours d’une réunion élargie en présence du directeur général du...