Développement Les grands projets au Liban-Sud devront attendre la paix (photo)

Représentants de pays donateurs, organismes onusiens, ministres libanais et environ 150 ONG locales et internationales…Bref, plus de 200 personnes se sont réunies hier à l’hôtel Bristol afin d’entamer la conférence des ONG pour la reconstruction du Liban-Sud. Un brainstorming de deux jours qui devrait aboutir à la réalisation de projets de développement répondant aux besoins urgents de la zone anciennement occupée, notamment dans les secteurs de la santé, de l’emploi, de l’éducation, du logement, de l’eau, du déminage, de l’environnement, de l’agriculture. Les fonds sont prêts, l’engagement de la communauté internationale est là. Et pourtant, il faut attendre l’aboutissement de la paix au Moyen-Orient pour la mise en place de projets de grande envergure. Tenue à l’initiative de l’Italie en coopération avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), la conférence devrait adopter aujourd’hui «des recommandations concrètes» et proposer des projets «aux composantes spécifiques»… Cela en attendant que soit organisée la conférence des pays donateurs qui, elle, a été ajournée.