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Actualités - CHRONOLOGIE

Pétition pour l'abolition du confessionnalisme politique

Le député réélu de Baalbeck-Hermel, Marwan Farès, s’est employé dès l’après-midi à rassembler des signatures de députés pour une pétition visant à abolir le confessionnalisme politique. «C’est au nouveau Parlement – qui a été élu sur la base d’une parité islamo-chrétienne – de prendre les mesures nécessaires afin que soit aboli le confessionnalisme politique. Il faudrait constituer un comité national que présiderait le général Lahoud et qui comprendrait, aux côtés des présidents de la Chambre et du Conseil, des personnalités politiques, intellectuelles et du domaine social – comité qui serait chargé d’organiser cette abolition et de suivre son application par étapes. Voilà pourquoi, nous signataires, demandons l’application de cette revendication selon les termes de la Constitution». C’est en ces termes qu’a été rédigée cette pétition qui rappelons-le, reprend l’article 95 de la Constitution née de l’accord de Taëf. Elle a déjà été signée, outre M. Farès, par les députés Assem Kanso, Kassem Hachem, Abdel Rahmane Abdel Rahmane, Mohammed Kabbara et Mohammed Safadi. Les députés Ali el-Khalil, Nasser Kandil et Mansour el-Bone ont indiqué qu’ils ne prendraient aucune décision avant d’en référer à leurs blocs respectifs. Il n’en demeure pas moins que l’on ne peut s’empêcher de noter que cette pétition, par son timing notamment, revêt toutes les caractéristiques d’un message politique clair adressé par les signataires au communiqué publié il y a quelques jours par le Conseil des évêques maronites. De plus, elle intervient juste au lendemain de la visite effectuée par une délégation du Parti social national syrien à Damas, parti auquel appartient le député Farès, où elle avait rencontré le président syrien Bachar el-Assad. Interrogé par L’Orient-Le Jour, M. Farès a indiqué que cette pétition «ne constituait absolument pas une réponse à Bkerké», mais qu’«elle s’inscrivait dans le pur respect de la Constitution. C’est le troisième Parlement post-Taëf et celui-ci se doit, enfin, d’abolir le confessionnalisme politique».
Le député réélu de Baalbeck-Hermel, Marwan Farès, s’est employé dès l’après-midi à rassembler des signatures de députés pour une pétition visant à abolir le confessionnalisme politique. «C’est au nouveau Parlement – qui a été élu sur la base d’une parité islamo-chrétienne – de prendre les mesures nécessaires afin que soit aboli le confessionnalisme...