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Actualités - CHRONOLOGIE

Gouvernement - Hoss s'attend au passage de l'ère des polémiques stériles à celle du dialogue calme Le Conseil des ministres pour un Cabinet d'entente politique et nationale

La séance ordinaire du Conseil des ministres, l’une des dernières du gouvernement en place, a été hier l’occasion pour le Premier ministre Sélim Hoss de fixer sa vision de l’avenir et de présenter, au tout début de la réunion, ce qui ressemble fort à un testament de son équipe. S’attendant à une évolution du climat politique général dans le pays, M. Hoss a estimé que le Liban passera bientôt de l’ère «des polémiques stériles et de la tension politique qui les accompagne» à celle «du dialogue calme et constructif au sein des institutions de l’État». Le Premier ministre a aussi prévu que le changement de gouvernement se fera «naturellement et de manière ordonnée» et relevé «une quasi-unanimité chez les députés élus en faveur d’un gouvernement fondé sur l’entente politique et nationale». «Le pays est entré dans la dernière ligne droite devant mener à l’échéance constitutionnelle (l’entrée en exercice de la nouvelle législature, le 17 octobre) de laquelle trois semaines nous séparent», a commencé M. Hoss. «À cette date, le président de la République mènera ses consultations parlementaires, dont les résultats seront contraignants, pour désigner le chef du premier gouvernement issu de la nouvelle Chambre», a-t-il ajouté. «Ensuite, le Premier ministre désigné entamera lui-même ses consultations pour former son Cabinet». «On s’attend à ce que le passage d’une législature à une autre et d’un gouvernement à un autre se fasse naturellement et de manière ordonnée, conformément aux règles constitutionnelles et démocratiques», a poursuivi M. Hoss. Cela signifie, selon lui, que la prochaine équipe ministérielle devra être «entièrement fidèle, dans sa structure politique, à celle de la nouvelle Chambre, d’autant qu’il existe une quasi-unanimité chez les députés élus sur la nécessité d’un gouvernement fondé sur l’entente politique et nationale». Pour le Premier ministre, une telle transition constituerait «un tournant permettant à la scène politique de passer d’un contexte à un autre, de l’ère des polémiques médiatisées et stériles, toujours accompagnées de troubles politiques et d’inquiétude générale, à celle du dialogue calme et constructif au sein des institutions étatiques, et plus précisément le Parlement et le Conseil des ministres». «Bien entendu, personne ne s’attend à ce que le prochain gouvernement puisse régler comme par magie tous les problèmes qui se posent, notamment sur les plans économique et social», a continué M. Hoss. «Notre gouvernement s’était attaqué à ces soucis majeurs en adoptant un plan de redressement financier sur cinq ans, une stratégie quinquennale de développement et des projets sociaux à long terme comme le plan de retraite-vieillesse», a-t-il rappelé. «Cela dit, des circonstances exceptionnelles ont empêché notre gouvernement de mettre en application ses programmes au cours de la première année, en particulier les conséquences des grandes agressions israéliennes sur les infrastructures du pays qui se sont produites en une période de moins d’un an», a-t-il ajouté. «Pourtant, nous souhaitons que le prochain gouvernement pourra mettre le pays sur la voie de la solution, après le départ de l’ennemi israélien du Liban et l’arrêt de ses agressions». «Le Liban pourra ainsi recouvrer l’image d’un pays sûr et stable nécessaire pour attirer les investissements. Or, comme nous l’avons toujours dit, le mouvement des capitaux est le remède radical aux maux du Liban».
La séance ordinaire du Conseil des ministres, l’une des dernières du gouvernement en place, a été hier l’occasion pour le Premier ministre Sélim Hoss de fixer sa vision de l’avenir et de présenter, au tout début de la réunion, ce qui ressemble fort à un testament de son équipe. S’attendant à une évolution du climat politique général dans le pays, M. Hoss a estimé...