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Actualités - CHRONOLOGIE

Diplomatie Les retards s'accumulent en raison du vide gouvernemental

La période «creuse» que traverse actuellement le Liban, en attendant l’expiration du mandat du gouvernement en place, le 17 octobre prochain, a déjà provoqué des retards dans des dossiers importants intéressant notamment le Liban-Sud et le conflit avec Israël, relèvent des sources citées par notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleyhane. Ces sources notent d’abord que les grandes puissances, et en particulier les États-Unis, ont pris la décision de ne pas traiter en cette période avec le Liban en attendant qu’un nouveau gouvernement soit formé, ce qui ne saurait avoir lieu avant la deuxième moitié d’octobre, en dépit de la disponibilité affichée par le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Sélim Hoss. Elles évoquent aussi le report de la réunion des pays donateurs pour la reconstruction du Liban-Sud qui devait initialement avoir lieu les 9 et 10 octobre. Officiellement, le manque de préparatifs a été la raison invoquée pour ces reports, mais un certain nombre de diplomates étrangers accrédités à Beyrouth ont fait savoir qu’ils préféraient auparavant connaître l’identité du futur chef du gouvernement et celles des membres du Cabinet. On souligne toujours de mêmes sources que d’autres dossiers, tels que le maintien de l’occupation israélienne sur certaines portions du territoire libanais et la poursuite de la détention de prisonniers libanais, sont en panne et que «des pressions continuent d’être exercées sur le Liban pour implanter une grande partie des réfugiés palestiniens». Dans ce contexte, ces sources ont mis en garde contre «les risques» encourus à trop s’empêtrer dans les affaires intérieures comme l’appel de Bkerké ou l’identité du futur Premier ministre alors que des décisions internationales importantes sur le dossier des réfugiés palestiniens sont en passe d’être prises. L’ambassadeur d’une grande puissance concernée par ce dossier a indiqué à cet égard qu’une décision à ce sujet est imminente et pourrait intervenir au début d’octobre.
La période «creuse» que traverse actuellement le Liban, en attendant l’expiration du mandat du gouvernement en place, le 17 octobre prochain, a déjà provoqué des retards dans des dossiers importants intéressant notamment le Liban-Sud et le conflit avec Israël, relèvent des sources citées par notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleyhane. Ces sources notent d’abord que...