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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Nasrallah : l'envoi de la troupe au Liban-Sud, une revendication israélienne (photo)

Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a reçu hier le président du syndicat des journalistes, M. Melhem Karam, qui était accompagné des membres du conseil du syndicat. Comme il a l’habitude de le faire au cours de telles rencontres, M. Karam a évoqué avec son interlocuteur les derniers développements survenus sur la scène locale. Sayyed Nasrallah a défendu à cette occasion la position de son parti concernant la situation présente dans les régions méridionales du pays, affirmant notamment que la revendication soulevée par certaines parties en vue du désarmement du Hezbollah ou du déploiement de l’armée libanaise au Liban-Sud reflète en réalité une «revendication israélienne». «Tant que nous n’aurons pas trouvé les solutions adéquates pour récupérer le restant de nos terres, pour libérer les prisonniers et pour défendre notre pays en cas d’agression, la demande de désarmement de la Résistance et de déploiement de l’armée au Liban-Sud reflétera une doléance israélienne, a notamment déclaré sayyed Nasrallah. Cela signifiera aussi que nous tenons un langage non pas national, mais plutôt sectaire et confessionnel, s’inscrivant dans le cadre de calculs confessionnels et sectaires». Le secrétaire général du Hezbollah a, par ailleurs, estimé que la justice se montre «trop clémente» dans ses verdicts contre les anciens membres de l’Armée du Liban-Sud qui se sont rendus à l’État. «Des verdicts aussi cléments sont inadmissibles», a affirmé sayyed Nasrallah qui s’est déclaré, à ce propos, contre toute amnistie à l’égard des anciens membres de l’ALS. Il a qualifié d’«illogique» la proposition du président Amine Gemayel de décréter une amnistie générale. «Le président Gemayel réclame un dialogue national, mais il aurait dû ajourner ses suggestions et propositions dans l’attente de l’amorce d’un tel dialogue», a souligné le chef du parti intégriste qui a précisé sur ce plan qu’il fallait établir une distinction entre «l’amnistie générale qui fait suite à des guerres internes et qui s’inscrit dans le cadre d’une réconciliation nationale et le cas de celui qui a combattu avec l’ennemi contre son peuple et sa patrie». La Porte de Fatma Sayyed Nasrallah a, par ailleurs, souligné que les agissements qui se produisent quasi quotidiennement à la Porte de Fatma, à la frontière avec Israël, notamment les jets de pierres contre les soldats israéliens, ne sont pas «le fruit d’une décision du Hezbollah». «Ceux qui se rendent à la Porte de Fatma ne sont nullement commandités par le Hezbollah, a déclaré sayyed Nasrallah. Ceux qui lancent des pierres (contre les soldats israéliens) ne sont pas tous des membres du Hezbollah. Ceux-là ne font qu’exprimer leur sentiment à leur façon. Nous tenons à préserver un tel phénomène (les jets de pierres) car nous estimons qu’il est utile au niveau culturel. Certes, les jets de pierres ne libéreront pas les fermes de Chebaa et n’aboutiront pas à un retour des prisonniers. Mais ce phénomène a une valeur morale et culturelle».
Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a reçu hier le président du syndicat des journalistes, M. Melhem Karam, qui était accompagné des membres du conseil du syndicat. Comme il a l’habitude de le faire au cours de telles rencontres, M. Karam a évoqué avec son interlocuteur les derniers développements survenus sur la scène locale. Sayyed Nasrallah a...