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Actualités - CHRONOLOGIE

Opposition - Les retombées du rassemblement de Mayfouq Les interpellations se poursuivent dans les rangs FL

Les interpellations se sont poursuivies hier dans les rangs des Forces libanaises (FL) et plusieurs descentes ont été signalées aux domiciles de membres du parti politique dissous. Une vingtaine de personnes sont actuellement retenues dans les locaux de la police militaire et des services de renseignements. Parmi les personnes interpellées hier figurent les étudiants Joseph Rahmé, Tony Keyrouz, Charbel Tok, Milad Tok, ainsi que Charbel Imad et Gandhi Rahmé. Ils se trouvaient hier dans les locaux de la police militaire. Deux autres personnes interpellées hier matin, le responsable de la section estudiantine Salman Samaha et Fadi Hamati, se trouvaient dans les locaux des services de renseignements de l’armée. Quant aux vingt personnes originaires de Hadchit, Bécharré et Hardin interpellées dimanche, elles ont toutes été relâchées. Les étudiants FL condamnent Dans un communiqué publié hier, la section estudiantine au sein des Forces libanaises a vivement condamné «la vague d’arrestations dans les rangs de nos camarades au lendemain d’une cérémonie de nature religieuse destinée à commémorer le souvenir de martyrs qui ont versé leur sang pour assurer la pérennité du Liban». Le texte poursuit : «La section estudiantine des Forces libanaises trouve étranges les tentatives faites de coller une étiquette politique et sécuritaire à ce qui n’est qu’une simple occasion religieuse. C’est d’ailleurs la même étiquette que les autorités s’empressent de coller à chaque mouvement des Forces libanaises. «En notre qualité d’étudiants, il nous est important d’assurer que toutes les tentatives visant à mettre en garde l’opinion publique contre les activités des Forces libanaises ne parviennent plus à leurrer qui que ce soit. Nous tenons, au-dessus de tout, à l’unité du Liban, à la paix civile et à la nécessité de serrer les rangs pour faire face aux défis et aux dangers qui menacent le Liban. Nous tenons tout autant à la souveraineté de notre pays, à sa libre décision et à la sauvegarde des libertés publiques. «Nous persisterons à réclamer la libération du Dr Samir Geagea et de ses compagnons. Nous réclamons l’annulation de la décision de dissolution des Forces libanaises et le retour du général Michel Aoun au pays. «Après de longues années de répression et de persécution, nous nous demandons si ceux qui se trouvent derrière ces campagnes menées contre nous ont enfin réalisé qu’ils ne parviendront pas à ternir notre image auprès de l’opinion publique. Nous nous demandons également s’ils n’ont pas encore compris qu’il est grand temps de passer au dialogue. «Les étudiants des Forces libanaises réclament l’arrêt de toutes les arrestations arbitraires et la libération immédiate de tous les nouveaux détenus, en prélude à celle de tous les détenus politiques au Liban.» De son côté, le député Jamil Chammas a dénoncé la campagne d’arrestations organisée contre «les jeunes chrétiens qui sont injustement jetés en prison à tout bout de champ, alors que, dans d’autres régions, des parades armées se déroulent impunément. Nos jeunes sont jetés en prison, alors que les bandits, les voleurs et les criminels qui menacent l’État et défient les lois ne sont nullement inquiétés». « Fausses interprétations et propos tendancieux » Par ailleurs, une «source autorisée» au sein des Forces libanaises s’est déclarée étonnée des «fausses interprétations et des propos tendancieux diffusés par certains médias dans le dessein de perturber l’atmosphère de réconciliation et d’entente qui prévaut depuis quelque temps». Dans un communiqué publié hier, la même source a fourni les précisions suivantes : «• Le lien établi entre la messe de requiem organisée par les parents de martyrs des Forces libanaises pour le repos de l’âme de leurs enfants et tout autre événement local ou étranger relève du domaine de l’hallucination ou alors vise à semer la discorde. L’occasion était de nature purement religieuse et familiale et les invitations avaient été lancées trois semaines à l’avance. Aucune invitation n’a été adressée aux médias. • Les propos tendancieux diffusés par certains médias n’ont pas réussi à dénaturer l’aspect de recueillement et de prière que revêtait la circonstance. • Les Forces libanaises mettent en garde contre le recours aux accusations et aux slogans du passé qui ne visent en réalité qu’à torpiller le processus de réconciliation et d’entente nationales. • Les Forces libanaises sont convaincues que le retour de tous les Libanais à leur patrie, dans le cadre d’institutions constitutionnelles équilibrées, est la condition essentielle à la réalisation d’une entente nationale permanente, juste et stable. Tous les Libanais sont à présent convaincus que le retour aux libertés politiques et la libération du Dr Samir Geagea ne peuvent que servir à renforcer l’union nationale et la légitimité des autorités nationales».
Les interpellations se sont poursuivies hier dans les rangs des Forces libanaises (FL) et plusieurs descentes ont été signalées aux domiciles de membres du parti politique dissous. Une vingtaine de personnes sont actuellement retenues dans les locaux de la police militaire et des services de renseignements. Parmi les personnes interpellées hier figurent les étudiants Joseph...