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Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix - Pas de grande percée aux négociations de New York Les américains évoquent pour la première fois un partage de Jérusalem

L’ambassadeur des États-Unis en Israël Martin Indyk a lancé hier une véritable bombe politique en estimant qu’Israéliens et Palestiniens devaient se partager le contrôle de Jérusalem, dont l’avenir constitue, selon lui, la principale pierre d’achoppement de leurs négociations. C’est la première fois qu’un responsable américain évoque aussi clairement l’éventualité d’un partage de souveraineté sur la Ville sainte qui, jusqu’en 1967, rappelle-t-on, était divisée entre l’État hébreu et la Jordanie. «Jérusalem est une ville sacrée et très spéciale pour les juifs, mais elle est également sainte pour les chrétiens et les musulmans. La seule solution c’est de se partager la Ville sainte», a déclaré M. Indyk lors d’une cérémonie publique. À New York entre-temps, les Américains ont repris pour le deuxième jour consécutif les discussions avec des responsables israéliens et palestiniens et averti contre tout optimisme hâtif bien que des avancées aient été notées. M. Dennis Ross a rencontré les négociateurs des deux parties à New York et un représentant du département d’État a indiqué qu’il était possible que ces pourparlers se poursuivent au cours du week-end ainsi que la semaine prochaine. Le président Bill Clinton a pour sa part préconisé un peu de patience hier dans ces pourparlers, affirmant qu’il n’y avait toujours «pas de grande percée» dans les contacts menés à New York.
L’ambassadeur des États-Unis en Israël Martin Indyk a lancé hier une véritable bombe politique en estimant qu’Israéliens et Palestiniens devaient se partager le contrôle de Jérusalem, dont l’avenir constitue, selon lui, la principale pierre d’achoppement de leurs négociations. C’est la première fois qu’un responsable américain évoque aussi clairement...