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Actualités - CHRONOLOGIE

Pétrole - Le Brent atteint un nouveau record avant d'entamer une légère baisse L'Arabie Séoudite et l'Iran se prononcent pour une hausse de la production

Le cours du Brent était en baisse hier à Londres, après les propos du président américain Bill Clinton selon lesquels l’Arabie séoudite s’est dite prête à augmenter sa production. À 16h10 GMT (18h10 à Paris), le baril de Brent pour livraison la plus rapprochée en octobre s’échangeait à 33,95 dollars sur l’International Petroleum Exchange (IPE). Il était monté à 34,50 dollars à 09h07 GMT, son plus haut niveau depuis l’invasion du Koweït par l’Irak en 1990. Il était redescendu à 33,46 dollars à 12h42 GMT. Sur le marché à terme de New York, le cours du baril de référence (light sweet crude), pour livraison la plus rapprochée en octobre, grimpait mercredi de 00,02 dollar à 34,92 dollars. M. Clinton a déclaré hier à la presse avoir obtenu l’appui du prince héritier séoudien Abdallah ben Abdel Aziz pour une augmentation de la production pétrolière des pays de l’Opep afin de faire baisser le prix du baril. Selon David Nesbitt, courtier à Prudential Bache, le marché a été influencé par des rumeurs selon lesquelles le prince héritier séoudien aurait promis à M. Clinton que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) déciderait dimanche à Vienne d’une augmentation de 700 000 barils par jour de sa production. La publication de chiffres positifs sur les stocks américains de pétrole et de produits distillés en augmentation a aussi influencé le cours à la baisse, a indiqué M. Nesbitt. Selon les dernières statistiques de l’Institut américain du pétrole (API) publiées mardi, les réserves de pétrole brut se sont établies en hausse à 289,09 millions de barils au 1er septembre contre 285,96 millions de barils à la fin de la semaine précédente. Les opérateurs estiment toutefois que les prix du brut vont rester à des niveaux élevés. «Les cours vont continuer à monter demain car on sait que la réunion (de l’Opep) va être tendue», indique M. Nesbitt. «Il y a un différent entre les partisans d’un accord avec l’Ouest – l’Iran et l’Arabie séoudite – qui sont partisans d’une baisse des prix et les “faucons” qui veulent tirer profit des cours élevés», ajoute-t-il. Le président iranien Mohammad Khatami a rappelé, hier à New York lors d’une conférence de presse, que l’Iran «par principe n’était pas opposé à une hausse de la production de pétrole en proportion avec la demande mondiale». Les analystes n’excluent plus une hausse jusqu’à 40,95 dollars, le record battu en 1990. «On est encore loin de ce niveau mais nous notons que les courtiers sont de moins en moins nombreux à écarter cette possibilité, alors que cela semblait impossible il y a encore quelques semaines», ont indiqué les analystes de la maison de courtage GNI. «Je pense que le Brent va atteindre les 40 dollars durant l’hiver», juge David Nesbitt. Les cours élevés du pétrole ont provoqué des troubles sociaux un peu partout en Europe. En France, les transporteurs routiers continuent de bloquer des routes et des centres de distribution et des raffineries, en dépit de la baisse des taxes consentie par le gouvernement. L’Union européenne a pressé les autorités françaises d’intervenir pour faire cesser ces troubles. «Aux termes du droit communautaire, les autorités françaises ont l’obligation d’assurer une telle liberté de circulation des biens et des marchandises pour les camions des autres pays de l’UE, en transit en France», a souligné un porte-parole de la Commission, Jonathan Todd.
Le cours du Brent était en baisse hier à Londres, après les propos du président américain Bill Clinton selon lesquels l’Arabie séoudite s’est dite prête à augmenter sa production. À 16h10 GMT (18h10 à Paris), le baril de Brent pour livraison la plus rapprochée en octobre s’échangeait à 33,95 dollars sur l’International Petroleum Exchange (IPE). Il était monté à...