Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Otages de Jolo - Financement de projets de développement Tripoli dément vouloir payer une rançon pour la libération de Marie Moarbès

Un émissaire libyen a démenti hier l’intention de Tripoli de satisfaire aux conditions posées par les ravisseurs des otages de Jolo (Philippines), parmi lesquels figure la Libanaise Marie Moarbès, et de payer une rançon de 25 millions de dollars, pour obtenir leur libération. Le diplomate libyen, Rajab Azzarouk, associé aux négociations avec les otages, a en revanche indiqué que la Libye avait offert de financer des projets de développement aux Philippines. «C’est faux, l’histoire est inventée de toutes pièces», a-t-il dit par téléphone à Reuters à propos des rumeurs de rançon. La veille, une nouvelle de presse avait affirmé que Tripoli avait proposé de payer une rançon d’un million de dollars en échange de la libération de la jeune Franco-Libanaise, et être prêt à en faire autant pour libérer les autres otages. Selon la presse, c’est le propre fils du guide de la révolution libyenne, Seif el-Islam Moammar Kadhafi, qui supervisait les contacts en vue du paiement de cette rançon, par l’intermédiaire d’un émissaire spécial, Mohammed Ismaïl. Toujours selon cette nouvelle, le colonel cherchait en priorité à négocier la libération de Marie Moarbès, qui fait partie du groupe des 29 étrangers et Philippins enlevés par le groupe islamiste Abu Sayyaf et détenus sur l’île de Jolo. «Nous avons proposé de financer des projets de développement (...) sur le long terme qui vont plus loin que ce qu’ils (les ravisseurs) demandent. Mais il n’est absolument pas question de rançon», a déclaré à Zamboanga le diplomate, ancien ambassadeur de Libye à Manille. Le groupe Abu Sayyaf détient toujours trois Malaisiens, deux Allemands, trois Français dont Marie Moarbès, deux Finlandais, deux Sud-Africains et deux Philippins. Trois journalistes d’une équipe de France 2 sont également entre leurs mains, de même que 12 évangélistes philippins. Beyrouth remercie À Beyrouth, le bureau du chef du gouvernement a fait paraître un communiqué affirmant que «le gouvernement libanais est au courant des efforts que la Libye déploie pour obtenir la libération de Marie Moarbès détenue par un groupe armé aux Philippines, et le remercie. Ces efforts sont déployés au su des autorités libanaises et avec son accord. Le gouvernement espère que les efforts de la Libye sœur seront couronnés de succès. Par contre, le Liban n’est pas au courant de la situation des autres otages».
Un émissaire libyen a démenti hier l’intention de Tripoli de satisfaire aux conditions posées par les ravisseurs des otages de Jolo (Philippines), parmi lesquels figure la Libanaise Marie Moarbès, et de payer une rançon de 25 millions de dollars, pour obtenir leur libération. Le diplomate libyen, Rajab Azzarouk, associé aux négociations avec les otages, a en revanche indiqué...