Législatives - Les perspectives de changement sont absentes Wakin hors course

Perspectives de changement absentes, alliances artificielles, aucune marge de liberté laissée aux électeurs, le député de Beyrouth Najah Wakim a eu des mots très durs hier, pour le pouvoir en place. Figure de proue de l’opposition, M. Wakim a annoncé dans une conférence de presse qu’il a décidé de ne pas se présenter aux élections. À quelques semaines du premier rendez-vous avec les urnes, le 27 août, il rejoint ainsi les forces politiques qui ont déjà proclamé leur désaffection à l’égard d’une consultation qui leur paraît «préfabriquée». La décision de M. Wakim s’expliquerait notamment par la difficulté qu’il a eu de former sa propre liste, à Beyrouth. Sa candidature, rappelle-t-on, avait provoqué une crise entre l’ancien président du Conseil Rafic Hariri et M. Tammam Salam. Ce dernier souhaitait que le siège grec-orthodoxe de Beyrouth aille à M. Wakim, alors que M. Hariri soutenait M. Béchara Merhej. Par ailleurs, les contours des batailles électorales de Beyrouth se sont précisés un peu plus, avec la proclamation samedi par les partis arméniens, traditionnellement loyalistes, de la liste de leurs candidats aux législatives aussi bien dans la capitale que dans tout le Liban.