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Actualités - CHRONOLOGIE

Sarouat Moarbès : je pensais que je ne reverrais jamais plus ma fille(photo)

Sarouat Moarbès, la mère de Marie Moarbès, était persuadée de ne plus jamais revoir sa fille. Cette femme élégante parle peu mais l’anxiété est encore visible dans ses yeux. «Marie m’a toujours demandé d’être forte, de ne pas pleurer, alors je le serai et je ne pleurerai pas en la retrouvant», assure-t-elle dans l’avion qui la transporte à Tripoli. «Lorsqu’on m’a annoncé sa libération, je n’y ai pas vraiment cru, surtout après l’échec précédent, raconte-t-elle. J’ai attendu devant la télévision jusqu’au moment où je l’ai vue enlacer son père Michel», qui se trouve aux Philippines depuis quatre mois. Selon un ami de la famille, Joseph Béchara, le cauchemar de Michel était encore pire car «chaque jour on lui disait que Marie allait être libérée bientôt». «À un moment Michel a voulu se suicider en se jetant du dernier étage de son hôtel car il ne pouvait plus supporter l’idée de savoir que sa fille unique souffrait avec peu d’espoir de la revoir libre», raconte-il. La tante de Marie, Hikmat, glorifie le courage de sa nièce «qui a aidé les autres otages et gagné le respect de ses ravisseurs». «Elle a même réussi à soigner un de ses ravisseurs en lui retirant une balle qui s’était logée dans sa jambe. Elle a été accusée par les autres otages d’être une collaboratrice, mais elle l’a quand même traité comme un être humain», raconte Hikmat. L’oncle de Marie entend ériger, dans sa maison datant du XVIIe siècle dans le Chouf, des statues de cire de Marie, du colonel Mohammad Kadhafi et de son fils Seif al-Islam, qui dirige la fondation de bienfaisance qui a négocié cette libération.
Sarouat Moarbès, la mère de Marie Moarbès, était persuadée de ne plus jamais revoir sa fille. Cette femme élégante parle peu mais l’anxiété est encore visible dans ses yeux. «Marie m’a toujours demandé d’être forte, de ne pas pleurer, alors je le serai et je ne pleurerai pas en la retrouvant», assure-t-elle dans l’avion qui la transporte à Tripoli. «Lorsqu’on...