Berry : alliance maintenue, à Saïda, avec Saad et B. Hariri (photo)

Le président de la Chambre M. Nabih Berry a annoncé hier à l’issue d’une visite qu’il a rendue au député de Saïda Moustapha Saad qu’il entend renouveler l’accord électoral qui le lie à lui et à Mme Bahia Hariri, et qu’il organisera, jeudi prochain, date anniversaire de la disparition de l’imam Moussa Sadr, un grand rassemblement populaire au cours duquel il annoncera le nom de ses autres colistiers. Rappelons que le 31 août prochain coïncidera avec le 22e anniversaire de la disparition de l’ancien chef de la communauté chiite au Liban, fondateur du mouvement Amal, l’imam Moussa Sadr, disparu avec deux de ses compagnons, cheikh Mohammed Yaacoub et le journaliste Abbas Badreddine, à la suite d’un voyage en Libye. En préparation à cette manifestation, le président de la Chambre, président du mouvement Amal, s’est rendu hier au domicile de M. Moustapha Saad, député sunnite de la ville de Saïda, «pour confirmer qu’aucun différend n’existe avec les forces vives de cette ville». «Rien d’étonnant à ce que je vienne discuter avec mon ami Moustapha Saad des élections du Sud. Notre précédent accord avec lui et Mme Bahia Hariri est toujours valable et encore une fois je tiens à préciser qu’aucun panachage ne sera toléré que ce soit à Saïda ou ailleurs», a notamment déclaré M. Berry. Le président de la Chambre, qui a affirmé que «le nombre des cartes électorales au Sud a atteint déjà les 300 000, ce qui équivaut à 50 % des inscrits», a lancé un appel pour la plus forte participation populaire possible. M. Berry, qui a préféré ne pas révéler le nom des anciens députés qui ne figureront plus sur la nouvelle liste qu’il annoncera après demain mercredi, a précisé que «la bataille du Sud, doublement libéré de l’occupation israélienne et de l’ancienne féodalité, a une connotation nationale plus importante qu’ailleurs». Le président de la Chambre a par ailleurs reconnu que la ville de Saïda «a souffert de certains retards administratifs qui l’ont privée de certains programmes de développement», mais il a promis qu’«il fera tout ce qui est en son pouvoir pour rattraper ce retard lors du prochain exercice législatif».