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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud Les incidents à la porte de Fatma, un problème de sécurité intérieure , affirme Goksel El-Khalil : la résistance est toujours sur le pied de guerre

Le Liban n’a pas tardé à réagir aux menaces israéliennes d’une nouvelle occupation de la partie méridionale du pays, en affirmant sans ambages que la Résistance est toujours sur le pied de guerre, au moment où la Finul réitérait son appel aux autorités libanaises pour assumer avec les Casques bleus la responsabilité du maintien de la sécurité à la frontière libano-israélienne. «Le commandement de l’ennemi réalise parfaitement que la Résistance est toujours sur le pied de guerre pour défendre son territoire. Il sait aussi que l’armée est toujours prête pour défendre le sol libanais et que les menaces ne font plus peur à personne», a déclaré hier le ministre de l’Information, M. Anouar el-Khalil, en réponse à une question de la presse au sujet des menaces israéliennes contre le Liban. Mercredi, un officier israélien avait indiqué que l’armée israélienne sera contrainte de reconquérir des territoires au Liban-Sud s’il y a des combats à la frontière israélo-libanaise. Depuis quelque temps, les responsables israéliens mettent en garde contre les conséquences des débordements à la frontière. Exaspérée par les jets de pierres, de barres de fer, de bouteilles et autres cocktails molotov contre ses soldats du côté libanais de la frontière, l’armée israélienne a instamment demandé hier à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) et à l’armée libanaise de protéger la frontière pour mettre fin aux violences. Mais les Casques bleus ont répondu par la négative en expliquant qu’ils ne se déploieraient pas dans certaines zones frontalières avec Israël sans l’accord du gouvernement libanais. Le message qu’ils ont adressé aux autorités libanaises est on ne peut plus clair. Le porte-parole de la Finul, M. Timor Goksel, a en effet déclaré qu’il n’était pas prévu de déployer des soldats dans des zones comme l’ancienne porte de Fatma. «Cela (la porte de Fatma) constitue à la base un problème de sécurité intérieure que la Finul ne peut pas résoudre. La Finul n’est pas une force de police», a déclaré Goksel à l’agence Reuters. «Nous tentons de leur expliquer (à Beyrouth) que la responsabilité doit être partagée et jusqu’à présent nous n’avons pas reçu de réponse à notre demande», a-t-il ajouté. L’État hébreu a annoncé jeudi avoir répertorié 348 incidents de ce genre au long de la frontière. Depuis le retrait de son armée du Liban-Sud le 24 mai, Israël a adressé à la Finul 375 plaintes concernant des «actes de violence» commis par des Libanais le long de la frontière, a précisé un porte-parole militaire israélien, cité par l’AFP. Il a précisé que 27 de ces plaintes avaient été adressées au cours de la semaine écoulée. L’Onu, rappelle-t-on, avait exprimé son inquiétude après des incidents à la porte de Fatma et appelé le Liban à faire cesser les jets de pierres contre les soldats israéliens.
Le Liban n’a pas tardé à réagir aux menaces israéliennes d’une nouvelle occupation de la partie méridionale du pays, en affirmant sans ambages que la Résistance est toujours sur le pied de guerre, au moment où la Finul réitérait son appel aux autorités libanaises pour assumer avec les Casques bleus la responsabilité du maintien de la sécurité à la frontière libano-israélienne....