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Actualités - CHRONOLOGIE

Philippines - Marie Moarbès laisse éclater sa colère Nous faire ça à nous, à nos parents, c'est honteux (photo)

Colère et lassitude. Les otages de l’île de Jolo, ballotés entre l’espoir d’être libérés et la déception qui s’est ensuivie, ne savent plus comment réagir. La Franco-Libanaise Marie Moarbès a le mieux exprimé les sentiments qu’elle partage avec ses compagnons d’infortune : «C’est vraiment cruel», a-t-elle martelé hier devant la caméra d’un journaliste télé qui a pu revenir du camp des captifs pour rapporter leur désarroi. «J’ai entendu dire que ma mère et ma tante s’étaient rendues à Tripoli et que mon père m’attendait à Zamboanga, et rien ne s’est passé. Nous sommes très en colère ici, on ne devrait pas nous faire ça, ni à nos parents (...). Faire monter toute cette pression, leur faire croire que nous sommes libérés, et nous sommes encore là une semaine plus tard (...) c’est honteux, et ça me rend furieuse. C’est absolument écœurant. Je ne sais pas ce qui a mal tourné. Je ne veux pas le savoir», a-t-elle dit, au bord des larmes. Vêtus de shorts et de chemises déchirées, les hommes se sont laissé pousser la barbe. Les femmes paraissaient épuisées et déprimées. À quelques kilomètres de là, trois journalistes de France 2 enlevés le mois dernier sont détenus séparément. La Libye, qui a engagé une médiation pour obtenir la libération des otages, aurait déclaré ne pas avoir perdu l’espoir d’obtenir un résultat positif et rapide lors des tractations avec les ravisseurs.
Colère et lassitude. Les otages de l’île de Jolo, ballotés entre l’espoir d’être libérés et la déception qui s’est ensuivie, ne savent plus comment réagir. La Franco-Libanaise Marie Moarbès a le mieux exprimé les sentiments qu’elle partage avec ses compagnons d’infortune : «C’est vraiment cruel», a-t-elle martelé hier devant la caméra d’un journaliste télé qui a pu...