Hariri : la situation économique n'est pas désespérée

Les habitants du secteur de Sabra, à Beyrouth, ont réservé hier un accueil chaleureux à l’ancien Premier ministre Rafic Hariri et à ses colistiers de la première circonscription de Beyrouth. Dans une allocution, le député Michel Pharaon, candidat au siège grec-catholique de Beyrouth I, a rappelé l’importance des élections législatives, qui constituent «une étape importante pour la dignité de la capitale». De son côté, le député Adnan Arakji, candidat à l’un des sièges sunnites, a appelé à une participation massive au vote. Quant à M. Hariri, il s’est longuement étendu sur la crise économique et ses causes, insistant sur les impôts injustifiés, qui se répercutent négativement sur le niveau de vie des Libanais. Il a ajouté qu’il est grand temps de remédier à la situation, qui «n’est pas désespérée» à condition que le premier Cabinet qui sera nommé à l’issue des prochaines élections législatives applique une politique d’ouverture destinée à encourager les investisseurs locaux, arabes et étrangers.