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Actualités - REPORTAGES

Portraits - Mesdames Yafi, Jalloul et Zouein, candidates de l'an 2000, à l'Orient Le Jour Ghada, Ghounwa, Gilberte : comme les garçons

Il est parfois bon d’aligner deux ou trois évidences. Deux ou trois banalités. De les afficher, noir sur blanc. De les défendre. Elles sont incontournables parfois les évidences, les banalités. Nécessaires. Celles, par exemple, à propos des femmes en politique sont légion. En règle générale et dans le désordre : elles sont moins bornées. Moins rigides. Plus intuitives. Plus ouvertes. Plus compréhensives. Moins corrompues. Moins grasses. Moins obsédées par la plaque bleue. Plus proches. Plus soucieuses des libertés, de la démocratie. Moins vulgaires, moins indécentes surtout. Ce n’est pas un hasard s’il n’existe aucun féminin du mot «requin», ça n’existe pas une «requine». Résolument pas. Une dame requin, à la rigueur, si l’on veut rester courtois... Nous sommes au Liban. À trois jours de la première échéance électorale. Comme les garçons, leurs «collègues», elles ont fait et continuent à faire campagne. Comme les garçons, leur agenda est atrocement surbooké. Comme les garçons, elles revendiquent. Donner la place qu’elles méritent, au sein du maelström politique libanais, aux femmes. Trois femmes seulement sur cent vingt-huit députés – c’est le malheureux quota du Parlement sortant – c’est honteux. Et ridicule. Pas besoin d’être une féministe barbue et militante pour le dire haut et fort : le Liban a besoin de femmes au «pouvoir», de femmes à la législation surtout. À l’heure où le Liban prétend vouloir être le phare civilisationnel et culturel de toute une région, à l’heure où les discours se font interminables, la réalité et les faits sont tout autres : 3 sur 128 !!! En n’oubliant certes pas les stars de la profession – Nayla Moawad et Bahia Hariri, L’Orient-Le Jour a voulu connaître un peu plus, un peu mieux, trois des nombreuses aspirantes aux strapontins de la place de l’Étoile, trois des plus «sérieuses» en tout cas, avec tout le respect dû à tout le monde. Ghada Abdallah el-Yafi (Beyrouth I), Ghounwa Jalloul (Beyrouth III) et Gilberte Zouein (Kesrouan-Jbeil) se sont prêtées au jeu avec un sourire à faire craquer un mur. Une question enfin : comment vous dites-vous ? Madame «le» ou Madame «la» député(e) ? Essentiel...
Il est parfois bon d’aligner deux ou trois évidences. Deux ou trois banalités. De les afficher, noir sur blanc. De les défendre. Elles sont incontournables parfois les évidences, les banalités. Nécessaires. Celles, par exemple, à propos des femmes en politique sont légion. En règle générale et dans le désordre : elles sont moins bornées. Moins rigides. Plus intuitives....