Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Féerie pour une autre fois

C’était comme dans des rêves. Comme dans le meilleur des mondes. Ce rose qu’ils nous proposent. Cette campagne d’abord. Alerte et vive, presque idéale tellement elle est intelligente. Des débats, à deux, à trois, à plusieurs, du positivisme à bâtons rompus… Du concret, des idées, des causes, des évidences. Une vision surtout. Une prévision. Et de la compétence, Dieu qu’ils sont compétents. Et ces candidats-là, juste obsédés par leurs administrés. Le bien-être de leurs administrés. Le quotidien de chacun d’entre eux qu’ils rêvent meilleur. Le rose qu’ils nous proposent. Des candidats juste obsédés par la chose publique. Celle qui anoblit un pays, qui le rend grand et beau et fort. Des candidats qui se foutent de la plaque bleue, du strapontin bordeaux des pompes à cirer, de leur porte-monnaie. Qui s’en foutent royalement. Le rose qu’ils nous proposent. Des photos pour tout le monde. Partout. Et aucun tricheur, aucun candidat qui s’abaisserait à utiliser la machine étatique, les services d’un État, les gorilles, les Martiens que l’on naturalise. Et un ministère de l’Intérieur qui annoncerait les résultats, les vrais, quels qu’ils soient, avec le même sourire. Petit sourire. Petit sourire un peu ironique, un peu courtois, lorsque ce sont les autres qui gagnent. Le rose qu’ils nous proposent. Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures. Non, blague à part, faut jamais croire au rose. D’où qu’il vienne. En tout cas pas cette fois-là. Parce que cette fois-là, c’est sale. Trop sale. Législatives-enzymes. Gloutonnes. Elles balaient tout le monde, même les géants sont dépassés, enfermés, cercles vicieux. Législatives-enzymes. Délavent les couleurs, toutes les couleurs. Et surtout ce rose. Définitivement sales les législatives 2000. Et monstrueuses. Faut arrêter. Arrêter de nous prendre pour des cons dès qu’on est nés. Arrêter de déconner. La féerie sera pour une autre fois.
C’était comme dans des rêves. Comme dans le meilleur des mondes. Ce rose qu’ils nous proposent. Cette campagne d’abord. Alerte et vive, presque idéale tellement elle est intelligente. Des débats, à deux, à trois, à plusieurs, du positivisme à bâtons rompus… Du concret, des idées, des causes, des évidences. Une vision surtout. Une prévision. Et de la compétence,...