Téhéran estime à 3 milliards de baris sa part des ressources de la Caspienne

L’Iran a estimé hier que les ressources en pétrole dans la partie iranienne de la mer Caspienne étaient comprises entre 2,5 et 3 milliards de barils. «Les études préliminaires dans la Caspienne ont prouvé que la part de l’Iran se situe entre 2,5 à 3 milliards de barils», a souligné Mehdi Mir-Moézi, directeur adjoint de la Société nationale du pétrole iranien (NIOC), cité par la radio. Les études de sismologie «confirment l’existence d’importantes ressources en hydrocarbures dans la partie iranienne de la Caspienne, soit 20 % de la surface de la mer», selon Mehdi Mir-Moézi. L’Iran affirme être prêt à un partage équitable des ressources naturelles de la mer Caspienne. «Si les autres pays sont d’accord, nous aussi nous sommes prêts à un partage équitable avec une part de 20 % pour l’Iran», avait indiqué le 1er août le ministre iranien des Affaires étrangères Kamal Kharazi en recevant à Téhéran un envoyé spécial du président russe Vladimir Poutine. L’Iran possède 300 km de côtes sur cette mer et demande aux pays riverains de se mettre d’accord sur un régime juridique commun. Les réserves d’hydrocarbures de la région de la Caspienne, considérées comme les troisièmes du monde après celles du Golfe et de la Sibérie, font l’objet d’une âpre rivalité entre la Russie, l’Iran, l’Azerbaïdjan, le Turkménistan et le Kazakhstan.