Surpoids La fin du régime-famine

Pour perdre du poids, les régimes draconiens ne sont plus de mise. Sans méconnaître les ravages de l’obésité qui malmènent gravement la santé, aujourd’hui les spécialistes recommandent des pertes de poids moins importantes mais sensiblement plus durables. La prise en charge de cette affection (elle en est une) passe dorénavant par des mesures adaptées à chaque sujet, tenant compte de son histoire, de ses antécédents familiaux, éventuellement des troubles hormonaux ou des traitements suivis. Un nouveau partenariat s’installe entre le médecin et le patient, qui aura souvent besoin d’appui ou d’aide tout au long du traitement et même après... Première étape, fixer un objectif réaliste, un nombre de kilos à perdre relativement modeste sous la supervision d’un professionnel. Lui seul peut indiquer ce qui est utile, nécessaire ou dangereux. Perdre 10% de son poids améliore déjà le confort de vie et abaisse sensiblement les risques pour la santé. Une nouvelle règle de vie Si les grandes restrictions ne sont pas de mise, réservées à certains cas pathologiques, modifier son alimentation est essentiel. Évaluer la façon dont la personne se nourrissait jusque-là est très important. Le type de denrées mais aussi le moment de la journée auquel elles sont prises sont pris en considération. Le régime prescrit doit être assez équilibré pour ne pas faire maigrir trop vite ou être dangereux. La quantité de nourriture n’est pas seule en cause. Le type d’aliments (graisse, sucre, protéines) et le moment où ils sont pris jouent également un rôle important. Le régime doit absolument être accompagné par une activité physique, indispensable au maintien d’un poids stable: marche, sport, excercice. En sachant que l’exercice ne peut être intéressant pour la ligne qu’au bout d’une demi-heure à une heure. Mais toutes ces démarches doivent s’inscrire dans un projet à long terme, durant lequel il y aura un changement radical des habitudes du sujet. Quelle est la place des médicaments coupe-faim dans le régime? En réduisant l’appétit, ils facilitent l’adhésion au régime. Leur prescription doit être envisagée pour une longue durée et s’intégrer à un programme thérapeutique. Leur prise ne peut être effectuée que sous surveillance médicale. À noter qu’à long terme, ces médicaments posent un problème de tolérance.