Palais Bustros Le nouvel ambassadeur du Liban attent l'agrément de Paris

De source proche du palais Bustros on indique que M. Élysée Alam, actuel ambassader du Liban à Pretoria, proposé depuis un mois par le Liban pour remplacer M. Raymond Baaklini à Paris, attend toujours l’agrément du gouvernement français. La désignation de M. Baaklini a été approuvée par Ottawa où il a été affecté. De même source on indique par ailleurs que le gouvernement libanais n’a pas proposé un nouvel ambassadeur au poste de Pretoria. On précise en outre que le palais Bustros compte nommer un nouveau chargé d’affaires à Lagos et un nouvel consul général à Montréal en remplacement respectivement de M. Jebrayel Jaara et de M. Charbel Wehbé, rappelés à l’administration centrale. On s’attend aussi à la nomination d’un consul général du Liban au Brésil en remplacement de M. Aziz Azzi, nommé ambassadeur du Liban en Uruguay. Par ailleurs, on croit savoir que la promotion de diplomates nécessaire pour pourvoir aux postes vacants dans les différentes ambassades est en panne actuellement en raison des différentes interventions et pressions exercées par les pôles d’influence confessionnels et politiques. La conséquence en est que le palais Bustros manque actuellement de nouveaux ambassadeurs car les services administratifs du ministère n’arrivent pas à dresser la liste des conseillers qui doivent être promus au rang de fonctionnaires de première catégorie, rang auquel ils accèdent une fois promus au rang d’ambassadeur. D’après les mêmes sources, il semble que les différents pôles du pouvoir n’arrivent pas à s’entendre sur le nom du nouvel ambassadeur du Liban au Caire. L’actuel détenteur de ce poste, M. Hicham Dimechkié, a déjà vu son mandat prorogé une fois. Sa mission arrive bientôt à expiration. Et comme on se trouve en période électorale, ce qui devrait aboutir à une démission de l’actuel Cabinet à l’issue du scrutin législatif, nul n’est en mesure de savoir si le gouvernement Hoss va trancher cette question avant son départ. Dans le cas contraire, tout le mouvement au sein de l’administration centrale devra attendre la formation d’un nouveau gouvernement issu des prochaines élections.