Actualités - CHRONOLOGIE
Législatives - Joumblatt, Boueiz et Moawad réitèrent leurs accusations Sfeir : une campagne qui inspire le dégoût
le 21 août 2000 à 00h00
Des voix se sont de nouveau élevées, hier, accusant l’État d’ingérence dans la campagne électorale et entretenant ainsi le climat fiévreux que le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, n’a pas manqué de dénoncer. Mgr Sfeir a déclaré sans ambages que la campagne électorale «inspire le dégoût», qualifiant aussi de «honteux» et d’«affligeant» ce qui se passe après avoir énuméré une série d’abus dont nombre de candidats se plaignent : la diffamation, les menaces, l’intimidation, l’achat de voix… Dans le même temps, le chef du PSP, M. Walid Joumblatt, et Mme Nayla Moawad, députée de Zghorta, sont revenus à la charge en déplorant l’ingérence des services de renseignements dans la formation de listes électorales. Le leader druze dont les propos confirment le changement de son discours politique devait même reprocher aux Syriens, sans les nommer, de s’immiscer dans la campagne électorale, pendant que M. Farès Boueiz accusait «des services de sécurité proches du palais présidentiel» d’intervenir dans la formation des listes. Parallèlement, le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a poursuivi ses critiques à l’encontre de son prédécesseur, Rafic Hariri, l’accusant de le dénigrer pour pouvoir retrouver le Sérail.
Des voix se sont de nouveau élevées, hier, accusant l’État d’ingérence dans la campagne électorale et entretenant ainsi le climat fiévreux que le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, n’a pas manqué de dénoncer. Mgr Sfeir a déclaré sans ambages que la campagne électorale «inspire le dégoût», qualifiant aussi de «honteux» et d’«affligeant» ce qui se passe...
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