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Actualités - REPORTAGES

Témoignage : Rosette Hécheimé, une laïque engagée(photo)

Rosette Hécheimé est une Focolarini, une parmi des milliers de femmes qui ont décidé un jour de se consacrer entièrement au mouvement. À la différence des religieux qui vivent leur foi en congrégation, dans le cadre d’une vie relativement ascétique, «le Focolare mène une vie religieuse, en famille, sans qu’il n’y ait pour autant de coupure avec le monde», explique Rosette Hécheimé. Sa décision n’a pas été spontanée, ni le fruit d’une vocation de longue date. «C’est avec beaucoup de réticence que j’ai accepté d’aller visiter mes parents lors d’une Mariapolis, se rappelle Rosette. Je fus immédiatement touchée par la simplicité et le rapport d’amitié qui existait entre les gens». Petit à petit, elle sera amenée, par un concours de circonstances, mais probablement aussi par un effet d’attraction qui lui était inexplicable à l’époque, à fréquenter les membres du mouvement jusqu’au jour où le déclic s’est produit.. «J’avais adopté leur façon de faire sans savoir où ils allaient exactement. Puis j’avais ressenti le besoin de partager avec eux». Un dialogue était ainsi né «entre moi et Jésus». «Je lui avais signé un chèque en blanc», dit-elle en parlant de Lui. Cap sur Loppiano, une ville exclusivement réservée aux Focolari et passage obligé pour tous ceux qui décident de se consacrer au mouvement. Un an et demi durant, Rosette Hécheimé doit mettre à l’épreuve sa décision. Il s’agit de voir dans quelle mesure elle sera véritablement capable de vivre cet idéal communautaire, «de partager avec des personnes de toutes les nationalités du monde, de toutes les cultures, une vie entière, les détails du quotidien, tout en continuant d’aimer». L’aventure commence, et les missions défilent l’une après l’autre. Elle sillonne les pays, découvre les mentalités. Rosette se souvient de son expérience algérienne. «Les Focolari étaient arrivés là-bas un peu par hasard, raconte-t-elle. Leur façon de vivre a fait tache d’huile. De jeunes musulmans ont commencé à fréquenter les membres du mouvement. Ils ont découvert que leur style de vie n’était pas incompatible avec leur religion et que leur source d’inspiration était le Coran dans lequel se trouvait le même dynamisme que dans l’Évangile». Le point de ralliement était précisément ce partage d’expérience, qui est la caractéristique propre du mouvement. «L’unité était désormais possible pour eux», dit-elle.
Rosette Hécheimé est une Focolarini, une parmi des milliers de femmes qui ont décidé un jour de se consacrer entièrement au mouvement. À la différence des religieux qui vivent leur foi en congrégation, dans le cadre d’une vie relativement ascétique, «le Focolare mène une vie religieuse, en famille, sans qu’il n’y ait pour autant de coupure avec le monde», explique...