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Actualités - REPORTAGES

Chiara Lubich : que tous soient un (photo)

«Il n’est pas facile de comprendre pourquoi le mouvement, créé par Chiara Lubich, a réussi à pénétrer aussi profondément dans les consciences», écrivait une journaliste italienne qui avait interviewé la fondatrice du mouvement. Peut-être est-ce à cause des préceptes universels qu’il prône et qui répondent aux aspirations les plus profondes de l’homme : union, spiritualité de l’unité, amour réciproque. Le 7 décembre 1943, Chiara, en secret, donne sa vie à Dieu. «Ce don intime» est considéré comme l’acte de naissance des Focolari. En 1944, Trente, sa ville natale, subit un violent bombardement. La maison des Lubich est touchée, et la famille contrainte à partir. Mais Chiara décide de rester pour être proche de ses premières compagnes. «C’est le choix décisif, avec un projet encore indéfini, mais déjà adopté pour toujours». Vivre concrètement l’Évangile devient le fil conducteur de leur expérience commune. C’est le début d’un mouvement essentiellement laïc qui se répand dans le monde entier, comptant des adhérents et des sympathisants. C’est en ces termes que le pape Jean-Paul II définira le mouvement : «La perspective d’un monde uni est la grande attente des hommes d’aujourd’hui… tournés vers une civilisation de l’amour. Évidemment, un tel idéal ne peut être le fruit du hasard», dira le Saint-Père. «Une fois, à cause de la guerre, nous nous étions retrouvées dans une cave pour échapper aux bombardements et, à la lumière d’une bougie, nous avions ouvert l’Évangile, raconte Chiara Lubich, en retraçant les débuts du mouvement. Nous sommes tombées sur la prière adressée par Jésus à son Père avant de mourir : “… Que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et je suis en toi, qu’ils soient en nous eux aussi…” C’est là que se trouvait la “Grande Charte” du mouvement qui était en train de naître».
«Il n’est pas facile de comprendre pourquoi le mouvement, créé par Chiara Lubich, a réussi à pénétrer aussi profondément dans les consciences», écrivait une journaliste italienne qui avait interviewé la fondatrice du mouvement. Peut-être est-ce à cause des préceptes universels qu’il prône et qui répondent aux aspirations les plus profondes de l’homme : union,...