Controverse autour de la participation des FL

M. Toufic Hindi, ancien conseiller politique du leader des Forces libanaises, M. Samir Geagea, a réaffirmé hier que le courant des FL n’a pas de candidats aux prochaines élections législatives, soulignant à ce sujet que «les voix des Forces libanaises ne sauraient être canalisées en faveur d’un quelconque candidat». La déclaration de M. Hindi est une réponse à la prise de position de plusieurs anciens hauts responsables des FL, dont notamment MM. Alfred Madi, Georges Kassab, Adel Sakr, Khalil Bassil et Georges Alam, qui se sont prononcés, à l’issue d’un entretien avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, à Dimane, pour une participation au prochain scrutin législatif. M. Hindi a affirmé que cette prise de position «s’inscrit dans le cadre des tentatives du pouvoir visant à porter atteinte à l’unité des courants et des partis qui rejettent le fait accompli imposé au Liban». M. Hindi, rappelle-t-on, avait participé au nom des FL aux réunions des courants et des partis de l’opposition chrétienne (Parti national libéral, FL, courant aouniste et opposition Kataëb) qui avaient décidé de boycotter les prochaines élections législatives. M. Hindi a notamment déclaré que «ceux qui prétendent vouloir participer à la vie politique dans le pays ne font en réalité qu’avaliser le fait accompli imposé au Liban, ce que le courant des FL et les autres forces nationales refusent». Après avoir rappelé que les FL continuent de réclamer «une application de l’accord de Taëf dans son esprit et dans sa lettre», M. Hindi a déclaré que la prise de position des anciens responsables FL «ne constitue pas une scission puisque le courant des FL n’a pas de structure et de commandement, sans compter que les positions du courant FL sont basées sur les constantes et les principes nationaux connus de tous».