Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Réunion aujourd'hui à Yarzé pour l'élaboration d'un plan global de déploiement

Le processus de déploiement de la Finul dans les régions évacuées par Israël semblaient compromis vendredi dernier. Mais le président de la République Émile Lahoud a donné samedi son aval à l’opération, et les diplomates occidentaux en poste à Beyrouth s’en sont félicités. Les Casques bleus ont donc poursuivi hier leur déploiement à la veille de la réunion qui aura lieu aujourd’hui au ministère de la Défense. Cette réunion aura pour objet l’élaboration d’un plan global de déploiement le long de la frontière libano-israélienne et dans le Sud libéré. Selon la carte établie par la Finul, celle-ci devrait prendre en charge le contrôle de la région qui s’étend de Nakoura à Hasbaya. Lors de la réunion qui aura lieu à Yarzé, il sera notamment question de cordonner l’action sur le terrain entre les deux parties libanaise et onusienne, au niveau des zones respectives de déploiement et des tâches assignées à l’une et à l’autre. Selon un rapport de la Force intérimaire des Nations unies, les Casques bleus français ne devraient pas participer au processus de déploiement. Ceux qui y prendront part seront de nationalités indienne, irlandaise, ghanéenne, finlandaise, népalaise et fidjienne. Quant au bataillon ukrainien, sa mission devrait se limiter aux opérations de déminage en collaboration avec des experts irlandais. Entre-temps, plusieurs diplomates occidentaux ont dû interrompre leur week-end pour suivre de près les derniers développements au Sud et en rendre compte à leurs gouvernements. La Finul et l’Onust envoient aussi en permanence à New York des rapports sur la situation dans la région. Mais l’action des Casques bleus se limite jusqu’à nouvel ordre au contrôle des frontières terrestres entre le Liban et Israël. La surveillance maritime prendra un peu plus de temps, en attendant que les navires qui assument généralement ce genre de mission viennent d’Espagne. Quant à la surveillance aérienne, elle est encore rudimentaire en l’absence de radars. Des sources diplomatiques occidentales ont approuvé le mécanisme de contrôle des violations éventuelles proposé par l’émissaire spécial de l’Onu Terjé Roed-Larsen, mécanisme qui consiste à constituer deux commissions, l’une libano-onusienne, l’autre israélo-onusienne de manière à éviter tout contact entre les deux pays. Selon les mêmes sources, le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan devrait informer aujourd’hui le Conseil de sécurité du démarrage de l’opération de déploiement et des raisons qui sont à l’origine du retard mis dans le déclenchement du processus. Enfin, à ceux qui s’inquiètent du maintien de la présence de la Résistance armée dans la région, M. Annan rappelle la garantie officielle qu’il avait obtenue du président Lahoud concernant la sécurité des Casques bleus. De toute manière, la Finul estime que les armes de la Résistance ne sont pas dirigées contre elle et que la présence de miliciens est du ressort de l’État libanais.
Le processus de déploiement de la Finul dans les régions évacuées par Israël semblaient compromis vendredi dernier. Mais le président de la République Émile Lahoud a donné samedi son aval à l’opération, et les diplomates occidentaux en poste à Beyrouth s’en sont félicités. Les Casques bleus ont donc poursuivi hier leur déploiement à la veille de la réunion qui...