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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Fête de l'armée - Message du chef de l'Etat aux militaires Lahoud : Défense, résistance et sécurité incombent à l'Etat

Le président de la République, le général Émile Lahoud, a assuré que, dans l’attente d’une paix juste et globale, la défense et la résistance requièrent la consolidation de la sécurité intérieure, y compris dans les régions libérées. Ces trois impératifs, a-t-il ajouté, sont uniquement du ressort de l’État. Dans son message adressé aux militaires à l’occasion de la fête de l’armée, le président Lahoud a réaffirmé la politique «claire et constante» adoptée par l’État et qui consiste à faire face tout en poursuivant une diplomatie factuelle et pratique. «Nombreux sont ceux qui ont critiqué la politique de l’État, persuadés que nous dépassions les limites du raisonnable et qu’infliger une défaite à Israël relevait du domaine de l’impossible. Ceux-là estimaient que les plaintes auprès des instances internationales et l’attente aux portes des ambassades constituaient le seul moyen de restituer au Liban sa terre usurpée, oubliant que, tout au long de 22 années d’occupation, cette politique n’a abouti qu’à un supplément de ravages et de destruction du fait même du mépris affiché par Israël à l’égard des résolutions internationales. Seule une résistance armée d’une foi indéfectible et accompagnée d’une vision politique bien définie et d’une prise de position courageuse a pu réaliser l’impossible et forcer l’ennemi à une retraite inconditionnelle», a-t-il déclaré. Il a également insisté sur le fait que «la détermination de l’État à recouvrer tous ses droits au niveau des frontières internationalement reconnues et son refus de toutes les pressions exercées ont abouti à la reconnaissance, par les Nations unies, des empiètements israéliens». «Ce qui s’est passé au Liban-Sud et dans la Békaa-Ouest est incontestablement une libération à travers la résistance à l’occupant et n’émane aucunement d’une volonté israélienne de paix. L’expérience nous a enseigné qu’il ne faut pas faire confiance à Israël qui ne doit son existence qu’à une agression continue. Cela doit nous inciter à demeurer en état d’alerte au niveau de la défense et de la résistance dans l’attente de l’instauration d’une paix juste et globale qui semble encore éloignée à cause du refus opposé par Israël au retour des réfugiés palestiniens et à l’évacuation du Golan jusqu’aux frontières du 4 juin 1967», a ajouté le président Lahoud. S’adressant aux militaires, il a assuré que «le maintien de l’état d’alerte au niveau de la défense et de la résistance implique la consolidation de la sécurité intérieure, y compris dans les zones libérées. La responsabilité de ces trois impératifs, à savoir la défense, la résistance et la sécurité, incombe à l’État. Elle s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de la paix et le refus de l’implantation palestinienne d’une part, et le droit des Libanais à la sécurité, de l’autre. Le rôle dévolu à l’armée sera défini en temps opportun et en fonction de cette responsabilité et ne consistera en aucun cas, comme certains le souhaitent, à protéger la frontière israélienne aux dépens de nos intérêts nationaux avec, en tête de liste, le refus de l’implantation des Palestiniens».
Le président de la République, le général Émile Lahoud, a assuré que, dans l’attente d’une paix juste et globale, la défense et la résistance requièrent la consolidation de la sécurité intérieure, y compris dans les régions libérées. Ces trois impératifs, a-t-il ajouté, sont uniquement du ressort de l’État. Dans son message adressé aux militaires à...