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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Budget - Les rentrées de la privatisation serviront au remboursement de la dette Naaman : libéralisation complète des télécommunications en l'an 2002(photo)

Prenant la parole au cours du Forum annuel sur la privatisation et la libération des services, qui s’est ouvert hier à l’hôtel Phoenicia, le président du Conseil, M. Sélim Hoss, a exposé les étapes déjà franchies sur la voie de l’adoption d’une loi-cadre sur les privatisations. «La loi sur la privatisation en préparation, a expliqué M. Hoss, établit un Conseil supérieur de la privatisation, présidé par le Premier ministre, et prévoit que les rentrées provenant de la privatisation seront exclusivement consacrées au remboursement de la dette. Mais le plus important est que le programme de privatisation vise à améliorer l’efficacité des entreprises publiques, à y introduire les nouvelles technologies, créer des emplois et rendre les entreprises plus efficaces et le reste de l’économie plus compétitive». «La privatisation, a ajouté le président du Conseil, devrait attirer l’investissement étranger, en élargissant l’actionnariat et en développant les marchés de capitaux et permettre au gouvernement de se concentrer sur les dépenses publiques en matière de programmes éducatifs et sociaux et de développement économique régional». «Le gouvernement, a conclu M. Hoss, a déjà approuvé une stratégie de privatisation de plusieurs secteurs, parmi lesquels les télécommunications, l’électricité, le transport, l’eau et un certain nombre d’entreprises appartenant à l’État, comme la compagnie d’aviation Middle East Airlines (MEA)». 15 lignes pour 100 habitants De son côté, le ministre des P et T, M. Issam Naaman, a exposé la stratégie du gouvernement pour privatiser le secteur-clé des télécommunications. «Partout dans le monde, a-t-il indiqué, les gouvernements ont engagé des mesures pour réformer le secteur des télécommunications. Les pays qui manquent d’une infrastructure moderne de télécommunications ne peuvent soutenir effectivement la compétition dans une économie mondialisée. Au Liban, ce secteur a connu récemment des changements encourageants en termes de fonctionnement institutionnel et de marché. Les indices internationaux du système libanais de télécommunications indiquent que le réseau national est au-dessus de la moyenne régionale. Le réseau libanais a atteint un taux de pénétration élevé, spécialement dans le segment de la téléphonie mobile (15 lignes pour 100 habitants)». «Le gouvernement, a poursuivi M. Naaman, a mis en œuvre un programme de réhabilitation et d’expansion des investissements au cours des dernières années. La stratégie suggérée comprend la redéfinition du rôle du gouvernement dans ce secteur, tout en renforçant la transformation commerciale et juridique d’Ogero, en prélude à sa complète privatisation. Le gouvernement a préparé un projet de loi destiné à établir un nouvel organe indépendant de régulation des télécommunications, en vue de libéraliser ce secteur et de préparer son transfert au secteur privé. Le projet de loi accorde à l’Autorité de régulation des télécommunications (ART) la compétence de : (i) réguler le secteur des télécommunications en promulguant des directives et des décisions contraignantes pour les opérateurs ; (ii) promouvoir la concurrence dans le secteur, par l’octroi de licences à de nouveaux opérateurs, l’établissement d’un régime d’interconnexions, le contrôle des pratiques anticoncurrentielles et d’autres mécanismes prévus par la loi ; (iii) allouer les fréquences et en gérer le spectre». «Partout dans le monde, la régulation est en train d’être dissociée de l’exploitation», a insisté M. Naaman, qui a annoncé pour l’an 2002 la complète libéralisation du secteur des télécommunications. «L’organe indépendant de régulation, a conclu M. Naaman, sera présidé par un conseil nommé par le Conseil des ministres, dont le président et les membres seront inamovibles et resteront en fonctions six années durant. Son budget sera également indépendant du budget général».
Prenant la parole au cours du Forum annuel sur la privatisation et la libération des services, qui s’est ouvert hier à l’hôtel Phoenicia, le président du Conseil, M. Sélim Hoss, a exposé les étapes déjà franchies sur la voie de l’adoption d’une loi-cadre sur les privatisations. «La loi sur la privatisation en préparation, a expliqué M. Hoss, établit un Conseil...