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Actualités - CHRONOLOGIE

Akkar Grogne chez les agriculteurs, victimes de la crise

Les temps sont durs pour les agriculteurs cette année et la crise a pratiquement empêché l’écoulement des fruits et des légumes sur le marché. Principal responsable de ce marasme, la concurrence des pays étrangers, mais aussi un surplus de production, ce qu’a eu pour résultat une baisse-record du prix des fruits et des légumes. Selon notre correspondant dans le Akkar Michel Hallak, plus de 3 000 tonnes de fruits – poires, pêches, abricots, prunes et amandes – sont restées invendues du fait de la concurrence. Les agriculteurs de la région affirment également que l’ensemble de la récolte pourrait être perdu si l’État ne prend pas des mesures rapides pour faciliter l’écoulement de la production. Le village de Gebrayel, dans le caza du Akkar, et qui vit essentiellement de la production des poires, a subi cette année de sévères pertes. Les agriculteurs espéraient pourtant que l’écoulement de leur récolte pourrait compenser les manques à gagner au niveau des autres marchés, tel que celui des amandes. Pour eux, la déconvenue est d’autant plus grande qu’il a fallu de longs mois de préparation, d’entretien des plans fruitiers, de dépenses en matière d’engrais et de médicaments pour obtenir «une récolte de qualité, qui devrait théoriquement être écoulée à bon prix sur le marché», affirme Ghassan Khoury, un agriculteur de Gebrayel. «Cela fait des années pourtant que nous sommes confrontés à de lourdes pertes, qui ont atteint un pic inégalé cette année», poursuit-il. «La situation est devenue intenable et nous envisageons sérieusement d’arrêter de travailler et de faire arracher tous ces arbres dont nous vivons depuis des années», insiste-t-il. Pour les agriculteurs, c’est l’État, plus particulièrement les ministères de l’Agriculture et des Finances, qui est responsable. Selon eux, seul l’État a la possibilité de mettre un terme à la crise, en protégeant le marché de la concurrence anarchique des pays limitrophes et en contrôlant les prix des produits importés.
Les temps sont durs pour les agriculteurs cette année et la crise a pratiquement empêché l’écoulement des fruits et des légumes sur le marché. Principal responsable de ce marasme, la concurrence des pays étrangers, mais aussi un surplus de production, ce qu’a eu pour résultat une baisse-record du prix des fruits et des légumes. Selon notre correspondant dans le Akkar...