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Actualités - CHRONOLOGIE

Allemagne Caisses noires : Kohl continue de nier

L’ex-chancelier allemand Helmut Kohl a nié hier devant les enquêteurs parlementaires tout pot-de-vin d’Elf-Aquitaine à des membres de son gouvernement dans le cadre de la cession au groupe pétrolier français de la raffinerie de Leuna (ex-RDA), en 1992. «Ils n’avaient pas besoin de nous soudoyer, ç’aurait plutôt été l’inverse !», s’est exclamé Helmut Kohl, interrogé pour la deuxième fois par la commission qui enquête sur les caisses noires de l’Union chrétienne-démocrate (CDU). «Elf-Aquitaine avait une position très confortable et a remarqué qu’on avait besoin d’eux. Je me suis personnellement investi à plusieurs reprises à Paris. J’ai vu plusieurs fois François Mitterrand et les deux Premiers ministres successifs», a ajouté M. Kohl, qui avait déjà réfuté à plusieurs reprises toute corruption de son gouvernement. Interrogé sur le contexte d’une lettre au Premier ministre français de l’époque Édouard Balladur destinée à appuyer la vente, M. Kohl a répondu, lapidaire, que M. Balladur avait «aidé dans la mesure de ses possibilités». «Mon problème, c’était que les Français ne se désengagent pas» du projet, a-t-il ajouté, arguant des emplois à sauver. Des membres du gouvernement de M. Kohl et de la CDU sont soupçonnés d’avoir bénéficié des largesses d’Elf-Aquitaine lors du rachat, dans la foulée de la chute du mur de Berlin, du réseau des stations-service de la RDA, Minol, et de la raffinerie de Leuna.
L’ex-chancelier allemand Helmut Kohl a nié hier devant les enquêteurs parlementaires tout pot-de-vin d’Elf-Aquitaine à des membres de son gouvernement dans le cadre de la cession au groupe pétrolier français de la raffinerie de Leuna (ex-RDA), en 1992. «Ils n’avaient pas besoin de nous soudoyer, ç’aurait plutôt été l’inverse !», s’est exclamé Helmut Kohl,...