Israël appelle le Liban à appliquer sa part de la résolution 425

Israël a exhorté hier le Liban à «appliquer sa part de la résolution 425» du Conseil de sécurité. «Après que nous ayons appliqué notre part de la résolution 425 de la façon la plus complète qui soit, il est grand temps que le gouvernement libanais fasse le minimum nécessaire et endosse la responsabilité de la sécurité au Liban-Sud», a affirmé à la radio publique israélienne le vice-ministre de la Défense Ephraïm Sneh. «Au lieu de cela, il (le Liban) cherche de minces excuses pour retarder l’application de sa part de la résolution», a ajouté le vice-ministre en estimant que l’attitude libanaise dénotait «d’une petitesse d’esprit ridicule». Il a par ailleurs affirmé qu’Israël «ne divisera pas le village de Ghajar», car «il est illogique de séparer par des clôtures des familles entières». Les habitants de Ghajar, au pied du mont Hermon, sont de nationalité syrienne, alors qu’une partie du territoire de la localité se trouve au Liban. Un blessé israélien En soirée, l’armée israélienne a accusé le gouvernement libanais d’organiser les «désordres» à la frontière israélo-libanaise qui ont donné lieu à 80 plaintes israéliennes en une semaine auprès de l’Onu, selon un porte-parole militaire israélien. «Les désordres à la frontière ne sont pas spontanés, mais organisés par le gouvernement libanais», a affirmé le général Dany Arditi, chargé de l’unité de liaison avec l’étranger dans un message adressé aux responsables de la Finul. «Ces désordres du côté libanais peuvent provoquer une dangereuse escalade tout le long de la frontière», a ajouté le général Arditi dans son message. En deux jours deux soldats ont été blessés par des jets de pierres de manifestants regroupés du côté libanais de la frontière. L’un des militaires a été légèrement blessé tandis que le deuxième a été plus gravement atteint dans la journée d’hier à la porte de Fatmé, a indiqué un porte-parole militaire à Jérusalem.