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Actualités - CHRONOLOGIE

La commission des AE insiste pour un retour aux frontières de 1923

La situation présente au Liban-Sud et le bilan des démarches entreprises par les Nations unies en vue de clore le dossier des empiètements israéliens le long de la frontière internationale ont été au centre de la réunion que la commission parlementaire des Affaires étrangères a tenue hier, place de l’Étoile, en présence du chef du gouvernement et ministre des Affaires étrangères Sélim Hoss. La réunion, présidée par le député Ali el-Khalil, a également porté sur le dernier communiqué publié hier, à l’aube, par le Conseil de sécurité, concernant les violations israéliennes du territoire libanais. À l’issue de la réunion, le président de la commission a déclaré que «le Liban ne se contente pas du communiqué du Conseil de sécurité faisant état des empiètements israéliens, mais il réclame que la partie israélienne soit condamnée et contrainte à se retirer immédiatement». «Si ce but n’est pas atteint, a ajouté M. el-Khalil, le Liban se réserve le droit de surseoir à son accord pour un redéploiement de la Finul ou un déploiement de la force mixte de mille hommes formée d’éléments de l’armée libanaise et des Forces de sécurité intérieure, chargée de prendre position dans les régions frontalières». M. el-Khalil a également souligné que «le Liban considère que le retrait n’a pas été achevé et que la résolution 425 n’a pas été exécutée tant que toutes les régions occupées n’auront pas été évacuées, y compris les fermes de Chebaa». Après avoir souligné que le Liban a le droit d’avoir recours à «tous les moyens disponibles» afin de «libérer l’ensemble du territoire national», le président de la commission des AE a rappelé l’attachement du Liban à «une paix juste et globale qui ne pourrait être réalisée que par l’application des résolutions 425, 242, 338 et 194 du Conseil de sécurité, ce qui implique que le retrait devrait se faire jusqu’aux frontières internationales de 1923, parallèlement au retrait du Golan syrien jusqu’à la frontière du 4 juin 1967, en sus de la reconnaissance du droit de retour des Palestiniens». M. el-Khalil a, d’autre part, indiqué que les membres de la commission des AE avaient évoqué avec le Premier ministre la question de la réunion des pays donateurs, qui devraient fournir les fonds nécessaires à la reconstruction et au développement des régions du Liban-Sud évacuées par l’armée israélienne. M. el-Khalil a précisé que le Liban réclame que cette réunion se tienne ce mois-ci, alors que le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, suggère que la rencontre ait lieu en deux étapes : ce mois-ci, en vue d’assurer le financement des projets de réhabilitation des services publics de première urgence ; et en septembre prochain pour financer les projets à moyen et long terme.
La situation présente au Liban-Sud et le bilan des démarches entreprises par les Nations unies en vue de clore le dossier des empiètements israéliens le long de la frontière internationale ont été au centre de la réunion que la commission parlementaire des Affaires étrangères a tenue hier, place de l’Étoile, en présence du chef du gouvernement et ministre des Affaires...