Polémique L'échéance électorale envenime le climat entre Hoss et Hariri

À mesure que se rapproche l’échéance des prochaines élections législatives – dont l’organisation le 27 août et le 3 septembre a été confirmée officiellement hier – le ton monte sur la scène politique locale. Les divergences apparues au sujet du projet de fusion de certains ministères et conseils exécutifs étatiques ont dégénéré ainsi en vive polémique entre le chef du gouvernement Sélim Hoss et les milieux de M. Rafic Hariri. L’ancien Premier ministre avait critiqué lundi dernier la proposition du Cabinet Hoss d’abolir le Conseil exécutif des grands projets de la ville de Beyrouth et de fusionner cet organisme avec le Conseil du développement et de la reconstruction. M. Hariri s’était étonné du fait que les députés de Beyrouth puissent avaliser une telle proposition gouvernementale. M. Hoss (qui est député de Beyrouth) s’est senti directement visé par une telle allusion. Il a réagi d’une manière virulente à la campagne menée par M. Hariri à ce propos, mettant l’accent sur le caractère purement électoraliste des critiques de l’ancien Premier ministre. Et M. Hoss d’affirmer que certaines fractions cherchent à «l’assassiner politiquement».