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Actualités - CHRONOLOGIE

Enseignement supérieur - Dix titularisations à l'Institut de technologie Les professeurs cadrés de l'UL s'insurgent contre les mesures discriminatoires

Comme on pouvait s’y attendre, la Ligue des professeurs à plein temps de l’Université libanaise a protesté hier contre la décision du Conseil des ministres, mercredi, de titulariser 10 professeurs de l’Institut universitaire de technologie. La Ligue a jugé «injustifiée et discriminatoire» cette mesure, protestant non pas contre la titularisation des dix professeurs, mais à cause du retard mis à titulariser soixante autres professeurs qui attendent leur tour et qui, en un sens, ont la préséance sur leurs collègues. Selon la Ligue, le Conseil des ministres a introduit un élément d’inégalité dans ce dossier et a titularisé des professeurs dont les dossiers n’ont pas été examinés selon les règles par le conseil de l’Université libanaise. À ce sujet, la Ligue des professeurs a souligné les points suivants : 1- La titularisation des professeurs est normalement de la compétence du conseil de l’UL, et non du Conseil des ministres, selon la loi 67/75. Les précédents, dans ce domaine, ne justifient en rien qu’on s’en inspire. La violation de la loi ne saurait se transformer en coutume et une loi ne peut être modifiée que par une autre loi. 2- La titularisation de professeurs d’un Institut relevant de l’UL et la suspension de la même décision, dans le cas de professeurs dont la titularisation est acquise par principe, reflète une inégalité de statuts entre les professeurs d’abord et devant la loi ensuite. 3- L’argument selon lequel l’Institut de technologie de l’UL est cofinancé (ndlr : par la France) ne justifie pas un traitement spécial. L’institut est partie intégrante de l’UL, les salaires et les traitements qui y sont payés font partie du budget de l’UL et le conseil de l’UL assure la superviser. 4- La logique d’une distinction entre les facultés et instituts de l’UL est injustifiée. Toutes sont égales en importance, suivant leurs propres critères. Pour finir, la Ligue des professeurs à plein temps a demandé au Conseil des ministres de restituer au conseil de l’UL ses attributions, conformément à la loi 67/75, et lui a rappelé la nécessité de nommer des doyens aux diverses facultés, s’indignant «que l’on accorde plus d’importance au détail qu’au tout».
Comme on pouvait s’y attendre, la Ligue des professeurs à plein temps de l’Université libanaise a protesté hier contre la décision du Conseil des ministres, mercredi, de titulariser 10 professeurs de l’Institut universitaire de technologie. La Ligue a jugé «injustifiée et discriminatoire» cette mesure, protestant non pas contre la titularisation des dix professeurs, mais...