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Actualités - CHRONOLOGIE

Sérail Hoss accuse Hariri d'avoir affaibli la présidence du Conseil

La polémique opposant le Premier ministre, M. Sélim Hoss, à son prédécesseur, M. Rafic Hariri, concernant l’opportunité de la fusion du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR), du Conseil exécutif des grands projets de la ville de Beyrouth (CEGPVB) et du Conseil exécutif des grands projets (CEGP) au sein d’une «Institution unifiée pour la reconstruction» n’est pas prêt de prendre fin. Dans une allusion faite aux partisans de M. Hariri, le bureau de M. Hoss a critiqué hier la campagne «menée par certains médias dépendant financièrement de certaines figures notoires» et selon lesquels les nouvelles fonctions du Premier ministre à la tête de la nouvelle institution l’empêcheront d’assumer ses responsabilités de président du Conseil. «Le Premier ministre n’avait autorité de tutelle sur aucune des trois institutions avant le projet de loi», s’est défendu hier M. Hoss. «Une fois l’institution unifiée sous sa tutelle, il sera détenteur d’un pouvoir plus étendu et ne sera donc pas affaibli», a-t-il poursuivi. «C’est celui qui a adopté la formule de la troïka du pouvoir pendant six ans qui est responsable de l’affaiblissement de la présidence du Conseil», a souligné M. Hoss. «Qui dit troïka dit intervention des autres dans des décisions propres au président du Conseil (…), ce qui est en totale contradiction avec le principe de la séparation des pouvoirs consacré par la Constitution», a-t-il conclu.
La polémique opposant le Premier ministre, M. Sélim Hoss, à son prédécesseur, M. Rafic Hariri, concernant l’opportunité de la fusion du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR), du Conseil exécutif des grands projets de la ville de Beyrouth (CEGPVB) et du Conseil exécutif des grands projets (CEGP) au sein d’une «Institution unifiée pour la reconstruction»...