Rechercher
Rechercher

Actualités - REPORTAGES

Centre de culture

Jusqu’en 1975, Marjeyoun a été la dynamo culturelle de la région. Quatre journaux et magazines y étaient publiés : Houda el-Jounoub ; al-Kalam ; as-Çarih ; an-Nahda et al-Marj. Le bourg comprenait deux librairies et deux imprimeries. Marjeyoun concentre toutes les écoles de la région : les Saints-Cœurs, 1 100 élèves ; l’École orthodoxe, 250 élèves ; l’École complémentaire qui enseigne de la 6e à la 3e, 150 élèves ; l’École technique, 100 élèves ; l’École officielle, 250 élèves, de la seconde aux math élém. Enfin, le Collège national, 800 élèves, qui a vu défiler différentes générations : le sénateur James Gébara, Albert Horani, le poète Abdel Massih Mahfouz, le maestro Walid Gholmieh, le Dr Ghattas Khoury et le ministre Karam Karam. Après le retrait israélien, ces établissements ont perdu 10 % de leurs élèves. Par ailleurs, «depuis toujours, faute d’enseignement supérieur, les étudiants gagnent Beyrouth. Rares sont ceux qui, diplôme en poche, reviennent. À part l’enseignement, il n’y a pour eux aucune source d’emplois», indique M. Dabagy, directeur du Collège national. L’ambiance de la ville s’en ressent. Pas de café, pas de cinéma, pas de dancing, pas de club culturel. Même pas un terrain de foot. Passé 18 heures, il n’y a plus personne dans les rues. Les nuits de Marjeyoun sont fort calmes. Les samedis soirs et les dimanches, les jeunes se retrouvent à Kleia, bourgade voisine, plus animée et qui comptait jusqu’à la libération quelque 4 000 habitants. C’est aujourd’hui une ville fantôme.
Jusqu’en 1975, Marjeyoun a été la dynamo culturelle de la région. Quatre journaux et magazines y étaient publiés : Houda el-Jounoub ; al-Kalam ; as-Çarih ; an-Nahda et al-Marj. Le bourg comprenait deux librairies et deux imprimeries. Marjeyoun concentre toutes les écoles de la région : les Saints-Cœurs, 1 100 élèves ; l’École orthodoxe, 250 élèves ; l’École complémentaire...