Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Les rapports imprécis de la Finul à Annan

L’équation est claire pour Beyrouth : tant que l’État hébreu persistera dans la violation de la frontière libanaise, il n’est pas question que la Finul se déploie dans les zones libérées du Sud. Des responsables ont révélé que certains hauts officiers de la Finul ont envoyé des rapports imprécis sur les travaux de vérification de la ligne de retrait au secrétaire général des Nations unies Kofi Annan. C’est sur la base de ces informations que M. Annan a soumis son propre rapport au Conseil de sécurité.Or ces officiers ont sous-estimé l’importance des empiètements israéliens à la frontière et les experts militaires libanais n’ont pas manqué de protester contre cette évaluation. Des diplomates américains en poste à Beyrouth comprennent parfaitement la position des autorités libanaises et souhaitent que les violations soient réglées au plus vite. Selon ces sources, Washington voudrait même que cette affaire soit résolue pendant la tournée de Kofi Annan au Proche-Orient de manière à éviter une intervention du Conseil de sécurité qui serait embarrassante pour le secrétaire général. Une fois les obstacles techniques résiliés, on passerait alors à la deuxième étape de l’exécution de la 425 qui consiste à déployer la Finul en augmentant ses effectifs d’un millier d’hommes. La force onusienne s’attellera aussitôt à déminer toute la zone évacuée par l’armée israélienne ; une tâche essentielle non seulement pour la sécurité des habitants mais aussi pour celle de la Finul elle-même. Selon les diplomates américains, M. Annan exige l’absence de toute présence armée, partisane ou illégale, dans la région où se déploiera la Finul. Enfin, si le problème des empiètements est réglé dans les prochaines 24 heures, il est fort probable que le redéploiement de la Finul ait lieu avant la date du renouvellement de son mandat, c’est-à-dire avant le 15 juillet.
L’équation est claire pour Beyrouth : tant que l’État hébreu persistera dans la violation de la frontière libanaise, il n’est pas question que la Finul se déploie dans les zones libérées du Sud. Des responsables ont révélé que certains hauts officiers de la Finul ont envoyé des rapports imprécis sur les travaux de vérification de la ligne de retrait au secrétaire...