Coopération Le prince de Galles veut visiter le Liban

«Je n’ai malheureusement jamais eu l’occasion de visiter le Liban et c’est quelque chose que j’aimerais un jour rectifier. Après toutes les invitations que j’ai reçues ce soir, je crois qu’il me sera très difficile de rater cela à l’avenir». C’est en ces termes que l’héritier du trône britannique, le prince Charles, a exprimé son admiration pour le Liban, qui «était et sera toujours un pont entre l’Orient et l’Occident», et son désir de le visiter un jour. Le prince de Galles a tenu ces propos lors d’une réception donnée mercredi par l’Alumni de l’Université américaine de Beyrouth (AUB) à l’hôtel Claridge à Londres, et à laquelle ont assisté les ambassadeurs des pays arabes dans la capitale anglaise, des personnalités libanaises et britanniques et des responsables de l’université. Le prince de Galles a relevé le rôle prépondérant de l’AUB au sein d’une «expérience urbaine unique qui est Ras Beyrouth». L’AUB paraît donc «particulièrement bien qualifiée pour jouer un rôle de renaissance dans la ville dont elle fait partie», selon lui. Il a ajouté : «Le Liban a toujours été et sera toujours un pont entre l’Orient et l’Occident, entre les cultures et les religions qui, en coexistant, et par le biais d’une expérience commune, peuvent enrichir le reste du monde. J’espère que l’AUB continuera à faire partie de ce processus». Après un mot d’introduction prononcé par M. Hicham el-Solh, président du conseil d’administration de l’Alumni au Royaume-Uni, M. John Waterbury, président de l’AUB, a déclaré : «Dans les mots croisés du “New York Times”, un mot est toujours défini comme “la capitale à problèmes du Moyen-Orient”, le mot désignant évidemment “Beyrouth”. Rien n’est si loin de la réalité».