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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Les contestations libanaises, des points de détail, affirme Chirac La France prête à participer sous condition à la Finul

Le président Jacques Chirac a indiqué hier à Feira (Portugal) que la France était disposée à participer à un redéploiement de la Finul au Liban-Sud, à condition qu’il ne s’agisse pas de «substituer une force d’occupation à la force d’occupation précédente». Notant que «le retrait des forces israéliennes du Liban-Sud s’est opéré avec le moins d’incidents possibles», le président français a estimé que les «quelques contestations» qui existent encore de la part des autorités libanaises ne portent que sur «des points de détail». Au cours d’une conférence de presse à l’issue du sommet européen de Feira, il a souhaité «que les autorités israéliennes fassent le maximum avec les autorités libanaises pour que ces problèmes soient réglés sous l’arbitrage des cartographes de l’Onu». Alors que le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan s’apprête à proposer un redéploiement de la Finul et d’en prolonger la mission au-delà du 31 juillet, Jacques Chirac a assuré : «La France est tout à fait prête à participer à cette force redéployée, pour autant d’abord qu’il soit clair qu’il ne s’agit pas de substituer une force d’occupation à la force d’occupation précédente et qu’il ne s’agit pas non plus de mettre une force d’interposition». «La Finul, a-t-il insisté, doit être une force de facilitation pour la mise en place, comme le prévoit la résolution 425, d’un ordre assumé par les autorités libanaises, à qui il appartient de prendre leurs propres responsabilités». «Je pense, a-t-il ajouté, que, pour peu que chacun y mette, comme ça a été le cas au cours de ces dernières semaines, un peu de bonne volonté, les choses devraient se faire naturellement et la paix doit être retrouvée dans cette partie du Moyen-Orient».
Le président Jacques Chirac a indiqué hier à Feira (Portugal) que la France était disposée à participer à un redéploiement de la Finul au Liban-Sud, à condition qu’il ne s’agisse pas de «substituer une force d’occupation à la force d’occupation précédente». Notant que «le retrait des forces israéliennes du Liban-Sud s’est opéré avec le moins d’incidents...