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Actualités - CHRONOLOGIE

Retrait - Nuages dissipés entre le Liban et l'Onu Annan déterminé à éliminer les empiètements à la frontière(photo)

En moins de 22 heures, la ténacité de l’État libanais dans la revendication de ses droits à la frontière avec Israël et les talents diplomatiques du secrétaire général de l’Onu Kofi Annan ont eu raison de la tension qui caractérisait jusqu’à hier les relations entre les deux parties. M. Annan a multiplié les gestes d’apaisement à l’égard de Beyrouth, s’engageant, selon le Premier ministre Sélim Hoss, à «œuvrer immédiatement en vue d’éliminer les violations». Il a invité les Israéliens à y mettre fin sous peine de voir la région s’enflammer à nouveau et s’est même dit déterminé à saisir «le Conseil de sécurité pour prendre les mesures adéquates au cas où l’État hébreu n’obtempérait pas». Autre geste de M. Annan : il a rencontré, à sa demande, le chef du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah. Celui-ci a affirmé au secrétaire général de l’Onu que «les Libanais et la Résistance (…) n’attendront pas longtemps les résultats des efforts politiques pour régler les violations». Selon un officiel de l’Onu qui a assisté à la réunion, les deux hommes ont souligné la nécessité de maintenir le calme dans la région, mais cheikh Nasrallah a laissé planer la menace d’une reprise de la lutte armée. M. Annan s’est donc montré résolument optimiste à son départ de Beyrouth à l’instar de M. Hoss qui, lui, a qualifié les entretiens de «constructifs, positifs et fructueux». À Amman, où il s’est rendu hier matin au terme de sa visite au Liban, le secrétaire général de l’Onu a fait état une nouvelle fois de sa «satisfaction» quant à ses rencontres à Beyrouth. Il sera aujourd’hui à Tel-Aviv où le ministre des Affaires étrangères David Lévy a déjà donné le ton en déclarant hier : «Israël fera tout ce qu’il faut pour renforcer sa collaboration» avec les Nations unies.
En moins de 22 heures, la ténacité de l’État libanais dans la revendication de ses droits à la frontière avec Israël et les talents diplomatiques du secrétaire général de l’Onu Kofi Annan ont eu raison de la tension qui caractérisait jusqu’à hier les relations entre les deux parties. M. Annan a multiplié les gestes d’apaisement à l’égard de Beyrouth,...