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Actualités - CHRONOLOGIE

Une guerre pour les oliviers

Deux fois lauréat du prix Pulitzer pour le New York Times, Thomas Friedman a fait ses preuves de journaliste du temps où il était reporter au Moyen-Orient. Dans les années 80, il a assuré la couverture de la guerre libanaise occupant le poste de responsable du bureau de Beyrouth. En 1984, il a été transféré en Israël jusqu’en 1988. Son premier ouvrage From Beirut to Jerusalem (De Beyrouth à Jerusalem -1989) obtint le prix National Book for Non Fiction. Il vient de publier un second livre, traduit en arabe, The Lexus and the Olive Tree (La Lexus et l’Olivier). L’ouvrage rend compte de la globalisation qui, d’un côté, met en relief le phénomène des marchés globaux et des relations internationales qui en découlent, et de l’autre, la résistance à ce phénomène, représentée par la montée en puissance des individus. Un jour, alors que l’auteur venait de visiter l’usine Lexus (qui appartient à Toyota) au Japon, il n’a pu s’empêcher quelques heures plus tard en lisant une information de presse de faire le lien avec le conflit israélo-palestinien : alors que la moitié du monde convoitait ces voitures luxueuses, ou du moins la technologie qui les fabriquait, pensait l’auteur, l’autre moitié faisait la guerre pour déterminer qui possède tel ou tel olivier. Ainsi est né l’ouvrage.
Deux fois lauréat du prix Pulitzer pour le New York Times, Thomas Friedman a fait ses preuves de journaliste du temps où il était reporter au Moyen-Orient. Dans les années 80, il a assuré la couverture de la guerre libanaise occupant le poste de responsable du bureau de Beyrouth. En 1984, il a été transféré en Israël jusqu’en 1988. Son premier ouvrage From Beirut to...