Le CNL fait était de plusieurs arrestations dans ses rangs

Le Courant national libre (mouvement aouniste) a publié hier un communiqué faisant état de l’arrestation de plusieurs étudiants aounistes au cours des deux dernières semaines. Selon le communiqué, Hani Khoury, Nizar Khoury, Hafez Hayek, David Semaan, Nohra Inati, Rony Saliba, Rita Keyrouz et Joseph Mansour ont été arrêtés dans les régions de Ghalboun, Bijjeh, Kfaraaqua, Sarba, Haret Sakhr et Koura. Le CNL déplore l’attitude de l’État libanais qui «axe ses préoccupations sur la poursuite de jeunes étudiants aounistes, dont le seul crime est de s’accrocher à la souveraineté, à la liberté et à l’indépendance du Liban». «L’État mobilise ses services de sécurité et de renseignements pour arrêter les étudiants aounistes au moment où il se désiste de ses obligations politiques et sécuritaires à l’égard des régions libérées de l’occupation israélienne et persiste à ne pas envoyer ses forces armées au Sud», indique le communiqué. Le CNL condamne également cet acharnement contre ses partisans au moment où «la commémoration de l’assassinat des quatre juges de Saïda se résume à l’édification d’une plaque en leurs noms et que les incidents de Denniyé, qui ont causé la mort de plusieurs officiers et soldats de l’armée libanaise, sont délibérément oubliés». Le communiqué dénonce l’inertie des autorités libanaises qui n’ont pas tenté d’appréhender cheikh Sobhi Toufayli, accusé d’avoir été à l’origine d’une révolte armée et à l’encontre de qui la justice libanaise a émis un mandat d’arrêt, au moment où il a traversé la frontière libanaise pour présenter ses condoléances aux dirigeants syriens à la suite du décès du président syrien Hafez el-Assad.