Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Washington a tenté de convaincre Beyrouth de la fin du processus de vérification Retrait israélien : Baabda dément avoir levé ses objections

Tout au long du week-end écoulé, des tractations ont eu lieu entre Beyrouth, Washington et New York en vue de lever les objections que le Liban avait soulevées vendredi concernant le retrait israélien qui, selon lui, n’a pas été mené jusqu’au bout. Des diplomates de pays du Conseil de sécurité à New York avaient déclaré à l’AFP que le Liban avait retiré ses objections à la suite d’une longue conversation téléphonique tard samedi entre la secrétaire d’État américaine Madeleine Albright et le président de la République Émile Lahoud. Or, le Liban a démenti hier avoir retiré ses objections à l’annonce par l’Onu de la confirmation du retrait israélien de son territoire. «Cette information est absolument inexacte», a fait savoir la présidence de la République libanaise dans un communiqué de presse. «Des contacts intensifs ont eu lieu avec le Liban jusqu’à 4h cette nuit, parmi lesquels plusieurs contacts téléphoniques de la secrétaire d’État américaine Mme Madeleine Albright, dont l’objet était de tenter de convaincre le Liban de lever ses objections et d’accepter que le Conseil de sécurité annonce que le retrait avait été vérifié», confirme le communiqué. Il souligne que «le Liban a cependant insisté pour dire qu’il ne donnerait pas son accord tant que son équipe qui travaille avec l’Onu n’aurait pas vérifié au préalable ledit retrait». Le communiqué réitère la position libanaise selon laquelle dans cette affaire la précipitation est aux dépens de la précision, ce qui est «injustifié et dangereux». «D’autant, ajoute-t-il, que l’Onu elle-même a informé le Liban samedi (...) qu’elle avait corrigé quatre violations israéliennes, contredisant la confirmation vendredi soir du secrétaire général de l’Onu Kofi Annan que le retrait a été achevé». Rappelons qu’au cours de la vérification sur le terrain, le Liban avait affirmé qu’il restait treize empiètements israéliens. «Toutes les violations territoriales israéliennes doivent être éliminées pour que le Liban accepte de juger complet le retrait», selon le communiqué, qui rappelle que Beyrouth refuse qu’une «ligne fictive» remplace la frontière internationale comme référence. Le communiqué précise que des instructions dans ce sens ont été transmises tôt hier au représentant permanent du Liban à l’Onu, l’ambassadeur Salim Tadmouri. «Ce que le Liban a réalisé après 22 ans de résistance, il ne peut pas le perdre en quelques heures ou après quelques contacts», a affirmé de son côté le président de la République, le général Émile Lahoud. Enfin, le chef de l’État a évoqué avec l’ancien Premier ministre Rafic Hariri les derniers développements et contacts effectués dans ce contexte.
Tout au long du week-end écoulé, des tractations ont eu lieu entre Beyrouth, Washington et New York en vue de lever les objections que le Liban avait soulevées vendredi concernant le retrait israélien qui, selon lui, n’a pas été mené jusqu’au bout. Des diplomates de pays du Conseil de sécurité à New York avaient déclaré à l’AFP que le Liban avait retiré ses...