Philippines - Les otages sont malades L'Allemagne prête à payer une rançon

Les rebelles islamistes du groupe Abu Sayyaf acceptent de reprendre les pourparlers avec le négociateur en chef philippin, Roberto Aventajado, dont ils avaient exigé la démission. Le porte-parole de la présidence a exprimé l’espoir que cette décision remettrait les négociations «sur les rails» après trois semaines d’impasse. Hier, le journal dominical Welt am Sonntag a affirmé que le gouvernement allemand est prêt à payer la rançon réclamée par les ravisseurs pour libérer leurs otages sous la forme d’une assistance technique dans l’île. La santé de Renate Wallert, la ressortissante allemande, nécessiterait une hospitalisation d’urgence, et d’autres sont malades. Les ravisseurs auraient demandé samedi 200 millions de pesos (4,7 millions de dollars – 4,837 millions d’euros) pour la libération des cinq femmes étrangères. Entre-temps, cela fait presque trois semaines que les otages n’ont pas reçu de soins. On craint aussi que les otages occidentaux ne souffrent de dépression nerveuse. Par ailleurs, cinq enfants philippins âgés de 10 à 13 ans, retenus en otages depuis le mois de mars, ont été libérés samedi. Ces enfants catholiques ont raconté que leurs ravisseurs avaient tenté de les convertir à l’islam.