Social Au secours des intelligences blessées

Le droit de tout enfant à l’éducation, y compris les handicapés, et la nécessité d’adapter l’éducation à ces intelligences blessées… tels sont les principaux objectifs du deuxième congrès national pour l’éducation des handicapés qui s’est ouvert hier au palais de l’Unesco. Les travaux du congrès, qui se poursuivra jusqu’à demain, samedi 1er juillet, seront essentiellement axés sur le rapport des six commissions relevant du comité de suivi formé à l’issue du premier colloque tenu en avril 1999. Chacune de ces commissions était chargée de dresser un plan de travail dans les domaines de l’organisation et de la législation, des campagnes d’éveil et d’information, des recherches, de la formation, des programmes et des moyens pédagogiques, ainsi qu’au niveau des expériences pionnières dans le domaine de la fusion. De ce fait, tous les aspects de la problématique du handicapé, leur insertion sociale et la disponibilité du matériel pédagogique qui leur est adressé seront à l’ordre du jour. Plusieurs allocutions ont été prononcées au cours de la séance inaugurale d’hier, notamment par MM. Michel Moussa, ministre des Affaires sociales, représentant le président de la République, le général Émile Lahoud, Mtanios Halabi, directeur général du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, Nemr Freiha, directeur du Centre pédagogique pour les recherches et le développement, Amer Makarem, membre du conseil exécutif du comité de suivi du premier congrès national sur l’Éducation des personnes handicapés, et Victor Balla, directeur du Bureau régional pour l’Éducation dans les États arabes. Placé sous l’égide du chef de l’État, ce congrès, qui se veut exhaustif, est organisé par le Centre pédagogique pour les recherches et le développement, la direction générale de l’Éducation nationale, le Bureau régional pour l’éducation dans les États arabes, et le Programme des Nations unies pour le développement, en collaboration avec les ministère des Affaires sociales et de la Santé, de l’Unicef et avec la collaboration des spécialistes et des ONG concernées.